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Domaine royal de Randan : le paradis d’Adélaïde d’Orléans

 

Depuis un temps infini j’avais envie de voir ce dont tout le monde parle, ce que la renommée vante, ce que ses cent voix célèbrent… Le château de Randan.

(Joseph Walsh, chroniqueur – Journal La Mode – 1847)

 

   Une visite passionnante du dernier domaine royal édifié en France m’a fait découvrir la sœur du roi Louis-Philippe, l’originale Adélaïde d’Orléans. Figure méconnue du XIXème siècle, Adélaïde est un esprit caustique et délié, plein d’humour et d’autodérision. Franche et spontanée, elle tient une place à part dans la galaxie Orléans.

   Elle entretient une relation fusionnelle avec son frère. À la fois son double, son amie, sa conseillère et son égérie, elle ne le quitte jamais. Le roi des Français a besoin de ses avis éclairés et se fie toujours à son jugement. Adélaïde soutient son frère et l’épaule de son mieux, entretenant une correspondance abondante avec les grandes personnalités de son temps, notamment avec le prince de Talleyrand.

   À travers l’histoire du Domaine royal de Randan, ce sont les aspects les plus touchants de la personnalité d’Adélaïde qui se dévoilent. Partons ensemble à la découverte de cette princesse et de sa demeure aux mille délices !

 

 

Un coup de foudre

Magnifique portrait d'Adélaïde d'Orléans par François Gérard - Domaine royal de Randan
Magnifique portrait d’Adélaïde d’Orléans par François Gérard – Domaine royal de Randan

   Durant les années qui précèdent la révolution de 1830 et l’accession au pouvoir de Louis-Philippe, Adélaïde et son frère s’adonnent aux joies d’une vie bourgeoise caractéristique de leur siècle. Élevés par Madame de Genlis, éducatrice adepte de Rousseau, le frère et la sœur recherchent intimité et contact avec la nature.

   Au Palais-Royal, situé en plein cœur de Paris, audiences et festivités s’enchainent. Certes, la famille nombreuse (8 enfants de Louis-Philippe et Marie-Amélie atteignent l’âge adulte) aime se retirer au château de Neuilly, mais ce-dernier est trop proche de la capitale. Le château d’Eu, en Normandie, est très apprécié pour les bains de mer. Mais il manque à Adélaïde une demeure à elle, une retraite loin de toute effervescence mondaine.

   En juin 1821, la duchesse douairière d’Orléans, mère de Louis-Philippe et Adélaïde, décède d’un cancer. Elle lègue à ses deux enfants une fortune considérable. La princesse hérite pour la première fois d’une somme d’argent. Cette même année, on lui vante les mérites de Randan, en Auvergne, situé non loin du berceau de la dynastie bourbonienne. Le château, qui appartient au duc de Praslin, et les forêts attenantes, sont à vendre. Reprendre racine sur la terre de ses ancêtres et posséder un lieu de refuge loin de la capitale en cas de recrudescence des troubles n’est pas pour déplaire à Adélaïde. Cette même année 1821, elle entreprend le voyage avec son frère.

   Elle tombe immédiatement sous le charme. Ce n’est pas le château, très modeste, qui séduit la princesse, mais le site en lui-même. Le parc offre une vue plongeante à 180 degrés sur un magnifique paysage préservé : une succession de massifs boisés jusqu’aux montagnes de l’Auvergne, dont les silhouettes se découpent à l’horizon. De plus, les terres de Randan jouxtent la forêt de Montpensier, dont les quelques 2 000 hectares appartiennent déjà aux Orléans. Adélaïde achète.

   En accord avec Louis-Philippe, la princesse devient seule propriétaire de Randan en 1822, mais c’est avec la complicité de son frère adoré et les conseils permanents qu’il lui prodigue qu’Adélaïde transforme sa nouvelle propriété.

 

« À Randan, mademoiselle d’Orléans est tout à fait chez elle »

   Adélaïde donne l’ordre à l’architecte Pierre Fontaine de rendre la demeure habitable pour le printemps suivant et lui commande des plans pour son extension. Le célèbre architecte a déjà œuvré pour les Orléans au Palais-Royal, à Neuilly et à Eu.

   Pour embellir cette demeure dont elle se prend de passion, Madame Adélaïde investit : les travaux sont incessants de 1822 à 1847. Elle tient à utiliser des matériaux locaux. De l’argile pour la brique rouge et la brique noire flammée qui permet une construction en chevron sur la façade. On exploite aussi la pierre de calcaire et la pierre noire de Volvic.

   Au terme de quatre années de travaux, la superficie du château a plus que doublé et les Orléans peuvent commencer à occuper leurs appartements. Les contemporains sont témoins des aménagements perpétuels qu’Adélaïde fait réaliser à Randan et s’étonnent des convois incessants de meubles aux armes de la princesse qui descendent de Paris.

Somptueux piano de Madame Adélaïde, musicienne douée - Domaine royal de Randan
Somptueux piano de Madame Adélaïde, musicienne douée – Domaine royal de Randan

   Le journaliste Joseph Walsh raconte son excursion à Randan en 1847 :

Quand j’y suis arrivé, j’ai eu peine à passer, tant les ouvriers allaient et venaient, montaient et descendaient, portant, déposant, ajustant […] Ce travail si actif et sans trêve me fit croire que mademoiselle d’Orléans allait arriver prochainement à sa résidence d’Auvergne qu’elle aime beaucoup.

   Benjamin Appert, secrétaire de la reine Marie-Amélie, témoigne à son tour des dépenses constantes d’Adélaïde pour son domaine :

Le beau château de Randan appartient à Mademoiselle d’Orléans qui pendant longtemps dépensait en acquisitions, constructions et réparations plus de cinquante mille francs par mois pour augmenter ses dépenses déjà considérables à l’embellir, aussi est-ce aujourd’hui une des plus considérables et plus belles propriétés de France.

   Et Joseph Walsh de conclure : « À Randan, mademoiselle d’Orléans est tout à fait chez elle. »

 

Audace

   Architecte néoclassique attaché aux traditions, Fontaine entre parfois en conflit avec Adélaïde et Louis-Philippe, dont les goûts sont en phase avec les bouleversements de leur époque.

   Se sentant à l’étroit dans le château, incommodés par les odeurs de nourriture qui remontent dans leurs appartements, Louis-Philippe et Adélaïde souhaitent agrandir la demeure sans rompre la symétrie. Passionné d’architecture, Louis-Philippe écrit à Fontaine pour lui demander d’édifier une nouvelle aile dédiée aux cuisines dans le prolongement du château, souhaitant qu’un toit-terrasse élaboré comme une promenade couvre le nouveau bâtiment. Il ajoute même à sa lettre un plan dessiné à main levée !   

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Galerie à ciel ouvert construite sur les cuisines pour servir de promenade et relier le château à la chapelle.

   Ces impressionnantes cuisines de 1000m2 terminées en 1831 renferment une boucherie, une rôtisserie, une pâtisserie, un dressoir d’office, des pièces réservées au service… Des foyers et des fourneaux si vastes que « Rabelais s’en fût inspiré pour les apprêts du dîner de Pantagruel. » Aujourd’hui restaurées, elles font partie des aménagements qui constituent l’originalité de Randan et le toit-terrasse, esplanade dallée conçue « comme une galerie en plein air » offre une vue délicieuse sur les montagnes.

   La place libérée dans le château permet d’aménager de magnifiques salons d’apparat au rez-de-chaussée et d’agrandir les appartements. Fontaine est profondément choqué lorsque Louis-Philippe demande une unique chambre : et oui, le roi souhaite « coucher » avec sa femme et non dans une pièce séparée !

   Une autre curiosité de Randan est la riche chapelle aux murs recouverts de stucs, édifiée à l’extrémité de l’aile des cuisines. On vante les « vitraux peints représentant les trois vertus théologales et la martyre de sainte Dorothée. » et le « petit oratoire plus coquet que sévère. » Ces vitraux aux chiffres d’Adélaïde, modernes dans leurs coloris, sont une magnifique réalisation de la manufacture de Sèvres.

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Vue sur la chapelle et ses vitraux depuis la loge royale.

 

 

Modernité

   Férus de modernité, Louis-Philippe et Adélaïde s’intéressent toute leur vie aux nouvelles techniques et aux progrès de l’industrie. À titre d’exemple, Adélaïde fait le voyage inaugural de la première ligne de chemin de fer français en 1837, se moquant des risques encourus. En Auvergne, ils imposent l’utilisation des innovations de leur temps qui font de Randan un édifice précurseur à de multiples égards. L’usage de la fonte et du verre, en particulier, révèle toute la modernité du bâtiment. Randan fait partie des deux lieux emblématiques de l’essor de l’usage de la fonte ornementale en France, avec l’église Saint-Vincent de Paul à Paris.

   Quels sont ces éléments en fonte ? Les fines colonnettes supportant le balcon utilisé comme terrasse, les deux escaliers au décor finement ouvragé qui permettent de rejoindre la terrasse du rez-de-chaussée sans repasser par les appartements, les 32 vases Médicis disposés le long du garde-corps qui entoure la galerie à ciel ouvert… et surtout l’impressionnant « vestibule de fer », malheureusement disparu mais qui constitue à l’époque l’un des éléments les plus originaux du château. Cette galerie vitrée appuyée contre la façade est si nouvelle qu’il faudra encore quelques années avant que le mot « véranda » soit utilisé pour désigner ce genre de construction…

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Ferdinand d’Orléans posant devant le vestibule de fer.

   À l’époque d’Adélaïde, le « vestibule de fer » permet d’offrir au château une entrée spacieuse mais aussi de protéger deux verrières au sol qui servent de puits de lumière pour éclairer une autre curiosité : la salle à manger souterraine.

   Exploit architectural, cette pièce d’apparat tapissée de miroirs pouvant accueillir soixante personnes suscite l’éblouissement des contemporains. Une comtesse qui visite le domaine en 1854 l’admire telle que l’a voulue et connue Adélaïde :

La salle à manger, ouvrant sur un magnifique parterre, revêtue de stuc, voûtée et semée d’arabesques capricieuses, d’oiseaux fantastiques et d’amours païens se recommande surtout par la disposition de glaces répétant à l’infini le paysage magnifique qui se déploie devant nous. Le parquet à rosaces est un travail curieux de mosaïque, et les yeux éblouis de tant de magnificence cherchent l’obscurité.

 

Un nid dans un massif de verdure 

   En quelques années, Adélaïde transforme son parc en paradis naturel propice à la promenade et à la rêverie. Elle rachète des centaines de petites parcelles, fait planter des milliers d’arbres, percer des allées, creuser des étangs et construire des bassins.

Les jardins et le parc, d’une superficie de 100 ha, représentent l’une des plus importantes créations paysagères françaises de la première moitié du XIXème siècle.

   Au pied du château se déploient trois étages de jardins : le jardin réservé à la famille royale (le parc est ouvert au public), le jardin italien planté de centaines de rosiers et le jardin fleuriste organisé autour d’un bassin avec jet d’eau. Le parc paysager, alternance d’espaces boisés et de prairies, est agrémenté de points de vue, de chaumières, d’étangs et de bassins alimentés par un important réseau souterrain.

   Les 200 caisses d’orangers que l’on sort de l’immense Orangerie à la belle saison font la réputation de Randan durant l’été. Quant aux deux serres chaudes semi-enterrées construites sur les plans de celles de Versailles qui ont été détruites pendant la Révolution, elles constituent l’unique témoignage d’époque d’un bâtiment de ce genre. Fonctionnant grâce à une technique écologique de fermentation lui permettant d’atteindre 90 degrés en quelques jours, on dit qu’elles offraient à Adélaïde et Louis-Philippe des fraises à Noël ! Plus de 800 arbres fruitiers (noisetiers, amandiers, abricotiers) prospèrent sur le domaine.

    Adélaïde possède même une basse-cour avec vaches, ânes, mules, petits chevaux et même un taureau « qui égale presque par sa hauteur et la puissance de ses reins un éléphant de cinq ans. »

   Le parc et la vue qu’il offre sur les montagnes fait l’unanimité. La comtesse qui visite le domaine en 1854 s’extasie : « Vous diriez la villa d’un poète qui cache son nid dans un massif de verdure. » Joseph Walsh renchérit :

Toutes les richesse de la végétation, tous les accidents de ce pays très ondulé de collines et de vallons, entrecoupés de bois et de champs, de prairies et de vergers, composent un grand et imposant tableau dont le dernier plan montre, à travers la vapeur des lointains, de hautes et pittoresques montagnes.

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Vue depuis le château de Randan

   Dans les années 1840, un visiteur est émerveillé par ce « séjour enchanteur » :

Le parc, artistement dessiné, est coupé d’allées nombreuses bien sablées ; il est aussi planté de beaux bouquets d’arbres et d’arbustes. Des fleurs y répandent partout leur parfum ; d’admirables perspectives y sont adroitement ménagées. D’une petite chaumine formée de troncs d’arbres non pelés, l’œil se porte sur un immense horizon varié de plaines, de villages, de châteaux, d’étangs et de montagnes : c’est une vue superbe, qui à elle seule, vaut le voyage.

   Ce paysage magnifique inspire à la mélancolique Marie, nièce d’Adélaïde, quelques phrases poétiques. Elle écrit le 25 juin 1825 : « Le Puy-de-Dôme a mis hier son bonnet. C’était un coup d’œil magnifique que de voir descendre ce nuage vaporeux. »

 

Villégiature familiale

   Adélaïde, vieille fille sans mari ni descendance, fait venir très souvent à Randan son frère avec son épouse Marie-Amélie et leurs nombreux enfants. Louis-Philippe emmène toute la famille dans une impressionnante commode anglaise, voiture à douze places très pratique pour faire le voyage.

   La princesse, très proche de ses neveux et nièces, organise avec eux des sorties à cheval, des balades à dos d’âne dans les villages alentour et des excursions dans les montagnes. Marie d’Orléans écrit à son frère le 1er juillet 1826 :

Nous avons été hier matin, mon cher Nemours, faire une pêche aux écrevisses dans un petit ruisseau qui coule dans la forêt. C’était fort amusant. Nous n’avions qu’à plonger les mains et à les retirer.

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Le parc de Randan et ses chaumières

   Benjamin Appert se souvient de l’atmosphère bon enfant et sans contrainte qui règne à Randan : « Chacun était à son aise et faisait ce qu’il voulait ; c’était une bonne et agréable vie de campagne. »

   Cette vie loin du pouvoir plaît à Louis-Philippe. Il écrit à sa sœur au début de l’été 1826 :

Randan est un séjour de paix et de tranquillité où les fâcheux et les interrupteurs ne peuvent pas nous atteindre.

 

Les bonnes œuvres d’une princesse adorée

   Adélaïde est, de son temps, très aimée par la population aux alentours du château. La princesse ne manque jamais une occasion de se rendre utile. On lui doit de multiples aménagements du territoire et la création d’infrastructures qui facilitent la vie des villageois : construction de routes et d’un pont sur l’Allier, établissement d’un moulin et d’une tannerie employant 80 personnes et développement d’écoles, payant sur sa cassette personnelle le salaire des professeurs !

   C’est au secrétaire de Marie-Amélie qu’elle confie cette dernière tâche :

Mr Appert, si vous allez du côté de l’Auvergne, je serais charmée que vous puissiez visiter mon château de Randan, où je désire établir une école d’enseignement mutuel pour les enfants du village, qui en ont grand besoin.

   Celui-ci obtempère et ajoute :

Une classe pour les filles est aussi établie avec un atelier pour apprendre à faire de la dentelle. Des secours à domicile sont distribués toute l’année aux indigents, il est vrai en petit nombre maintenant, en raison des sommes immenses dépensées par S. A. R. depuis plus de vingt ans et qu’on peut évaluer à plusieurs millions restés dans le pays.

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Exceptionnel portrait de Madame Adélaïde à la fin de sa vie – Domaine royal de Randan

   Après la disparition d’Adélaïde en 1847, juste avant la Révolution qui allait contraindre sa famille à un nouvel exil, qui hérite du Domaine ? Pourquoi le château a-t-il aujourd’hui cet aspect charmant de ruine romantique ? Dans un prochain article, vous découvrirez le Randan de la Belle Époque, marqué à nouveau par une forte personnalité féminine de la famille Orléans…

   Je remercie Lionel Sauzade, conservateur du Domaine, François Kuss, en charge de son développement et de la valorisation, ainsi que toute leur équipe. Grâce à eux, j’ai passé une formidable journée, riche en découvertes et en visites insolites !

Logo noir transparent

 

 

Sources

♦ Une journée de visite commentée au Domaine royal de Randan

Adélaïde d’Orléans, de Dominique Paoli

♦ Lettres sur Vichy et ses environs de la comtesse Anna de Loisy

♦ La Loire historique, pittoresque et biographie de Touchard-Lafosse

♦ Dix ans à la cour du roi Louis-Philippe de Benjamin Appert

♦ Une correspondance inédite de la princesse Marie d’Orléans 

♦ La Mode n° juillet 1847

Cet article a 5 commentaires

  1. Daniel

    Article fascinant à plus d’un titre: les sommes colossales que la famille royale pouvait dépenser pour des « résidences secondaires » – avait-on besoin d’une cuisine de 1 000 m2? – à croire que la Révolution française n’avait pas eu lieu! Le goût de Mme Adélaïde pour l’architecture moderne,…tout en conservant l’attrait pour les modes du moment (voir son piano, qualifié de « somptueux », mais qui peut paraître hideux de nos jours – OK désolé je fais de l’anachronisme.
    Dans tous les cas, un très bel article qui nous replonge bien dans… l’Histoire.

    1. Plume d'histoire

      Merci pour ce commentaire . Oui leur fortune était considérable…!

  2. LECONTE

    Un trésor qui royalement s’étale pour notre plus grand bonheur.
    Un bijou en Auvergne, sauvé de la vente vers 2003, qui fait l’objet depuis des soins les plus attentfs de la Région Rhone Alpes Auvergne.

    1. Plume d'histoire

      Oui en effet ils ont fait un travail remarquable !

  3. Sab

    Les collections de chasse de Ferdinand d’Orléans ont été sauvées d’une vente aux enchères (instiguée par le dernier héritier Alberto De Huarte) en 1999 par l’Etat; le Domaine Royal et le mobilier restant ont été rachetés par le département et la région à la même période. Le Domaine et l’ensemble des collections reviennent au Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes en 2003.
    Les vitraux de la chapelle ne comprennent que deux des trois Vertus théologales: Fides (la Foi) et Spes (l’Espérance). Carità est remplacée par un vitrail conçu par Emile Thibault (maître verrier à Clermont-Fd.) en 1830 représentant les Cieux (soleil orangé et nuages bleutés), placé derrière la Vierge à l’Enfant.
    Le tableau qui surplombe le plafond en berceau orné d’un décor de caissons en trompe-l’œil, attribué à Jean-Pierre Marquis représente l’Assomption de la vierge. (Ici par de Martyr de Ste-Dorothée)
    Le tableau d’AdélaÏde d’Orléans n’est pas « De » François Gérard mais « D’après François Gérard ».
    Les 1000 m² que constituent l’aile des cuisines s’expliquent par une volonté de perspective et d’esthétique architecturale qui se justifie en visitant la Chapelle notamment. Le toit-terrasse qui la recouvre permettait le passage direct du château à la chapelle grâce à une passerelle aujourd’hui disparue.

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