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Le Parc aux Cerfs : lieu de débauche pour Louis XV ?

En 1750, à quarante ans passés, Louis XV n’a plus de relations intimes avec Mme de Pompadour. D’amante, elle est devenue l’amie indispensable du Roi, qui lui conserve la première place. Mais Louis XV a pris goût aux femmes et aux plaisirs qu’elles procurent… La favorite en titre sait qu’il lui faut de jeunes beautés suffisamment obscures pour ne pas la supplanter à la Cour, mais assez sensuelles pour satisfaire les sens exigeants du Roi.

Elle se fait alors intendante des plaisirs, cautionnant la mise en place d’une organisation sans pareille dans l’Histoire. C’est le Parc aux Cerfs, symbole à l’époque et encore aujourd’hui d’une dépravation en grande partie fantasmée, mais aussi bien réelle. Cet épisode célèbre de notre Histoire est l’un des chapitres phares de mon livre Anecdotes insolites de la Royauté, largement enrichi de recherches complémentaires et de précisions.

Recours à la prostitution de luxe

Ne nous y trompons pas. Mme de Pompadour est loin de se transformer en maquerelle écumant la capitale pour dénicher des jeunes filles susceptibles d’amuser le Roi. Les valets de chambre tels que Le Bel s’occupent généralement de ce genre de « commissions » pour leur souverain. Et ils n’ont aucun ordre à recevoir de la favorite.

Et le Roi ? Il n’accepte pas ces pratiques sans se poser de questions. Nous savons aujourd’hui que le monarque était un être complexe, torturé et déprimé, manquant (malheureusement !) d’assurance, mais profondément intelligent. Paradoxalement, il est timide avec les femmes. S’il accepte ce curieux fonctionnement, ce n’est pas uniquement pour assouvir ses passions. La vérité est qu’il ne peut plus supporter les coteries de Cour et les éternels complots des femmes qui espèrent partager la couche royale. En mettant dans son lit des jeunes filles qui n’appartiennent pas au sérail versaillais, il espère s’épargner la pression des intrigues.

Se tourner vers la prostitution de luxe apparaît comme la solution idéale. Il ne commet, pour l’époque, rien de répréhensible, puisque la plupart des grands seigneurs s’y adonnent avec délectation.

En fait, le comportement du souverain, pour choquant qu’il fût, ne différait guère des turpitudes galantes des princes du sang et des grands, écumant les mauvais lieux, collectionnant pour un soir ou une semaine gaillardes et babillantes chanteuses de l’Opéra, figurantes éplorées et graciles modèles d’atelier.

Ce qui distingue le cas de Louis XV, c’est que la chose fut organisée, planifiée, et qu’il en fit une institution, qui fonctionna une quinzaine d’années, entre 1751 et 1765 environ.

Si aujourd’hui, cette organisation du plaisir royal nous choque, son fonctionnement est en réalité tout à fait correct pour les filles en question. Revenons sur son histoire.

Mme de Pompadour vers 1755 par Maurice Quentin de La Tour – Musée du Louvre
Mme de Pompadour vers 1755 par Maurice Quentin de La Tour – Musée du Louvre

La sélection des filles

Comme Louis XV redoute les maladies vénériennes, les jeunes filles sont, idéalement, vierges. Elles sont loin d’appartenir aux bas-fonds de Paris, mais plutôt à la bourgeoisie. C’est que les jeunes demoiselles désirant être introduites dans le lit du monarque sont légion.

Le monde de la petite noblesse et de la modeste bourgeoisie ne manquait en effet pas de familles disposées (…) à assurer l’avenir de leurs filles en les invitant à accepter contre rétribution un « honneur » que les plus grandes dames de la Cour se disputaient âprement.

Cette opportunité leur permet d’éviter le Couvent, de se trouver un mari, voire même, pensent-elles, de se couvrir d’un titre de gloire. Elles ne se font pas prier, d’autant que le monarque est, de loin, le plus séduisant de nos Rois Bourbons, et ce jusqu’à un âge avancé. Celles que l’on appelle les petites maîtresses s’offrent de leur plein gré, poussées par leurs parents ou désireuses de faire carrière dans la haute galanterie.

   Ces « fruits » ont très rarement en dessous de quatorze ou quinze ans, contrairement à la légende qui fait du Parc aux Cerfs un « harem d’enfants », transformant Louis XV en pervers violant des fillettes d’à peine neuf ans. Pures inventions.

Illustration des liaisons dangereuses
Illustration des liaisons dangereuses

Les conditions de vie : la mise en place du Parc aux Cerfs

Les débuts de cette curieuse institution sont très flous, parce que le secret est très bien gardé. C’est la volonté de Louis XV. Ses relations avec les jeunes filles ne doivent pas s’ébruiter.

Par un des nombreux escaliers secrets qui truffaient les murs de Versailles, les valets de chambre les lui amenaient, deux fois par semaine en moyenne, dans une petite pièce entresolée au-dessus de son appartement intérieur, qu’on gratifia du surnom évocateur de « trébuchet ».

Mais très vite il devient difficile de garder le secret et il faut trouver un endroit où loger les filles. Elles ne peuvent pas éternellement résider si près de la Cour ! On choisit donc un petit quartier de Versailles en construction, à l’emplacement d’un ancien enclos qui servait à élever du gibier sous Louis XIV, dont il tire son nom : le Parc aux Cerfs.

Ce pied-à-terre devient pour les jeunes filles un véritable gîte, qui accueille deux ou trois domestiques : une femme de chambre, une femme de service et un laquais. Un isolement tout de même pesant, Mme de Pompadour en a conscience. C’est pourquoi, très souvent, elle leur envoie sa fidèle Nicole du Hausset, sa femme de chambre, qui vient leur tenir compagnie et s’informer de leurs besoins.

Les petites maîtresses sont amenées au château (Louis XV ne se rend au Parc aux Cerfs que quelques rares fois) par les multiples passages dérobés que le souverain affectionne tant. La concubine passe du temps en compagnie de Louis XV, qui est loin de se comporter en homme lubrique, pervers et obsédé. Jamais il ne force une jeune fille à se plier à ses volontés : il a trop besoin de se sentir en confiance, et s’il peut se montrer égoïste, ce n’est pas un homme violent, ni un rustre ! Une jeune fille trop effarouchée le met mal à l’aise, et il s’empresse de mettre fin à la rencontre.

Louis XV est un grand amateur de nouveautés. Il a constamment besoin d’être distrait. Il ne fait pas que « consommer » la « marchandise » qu’on lui amène. Il aime bavarder avec celles qui ont du caractère, ou une particularité qui lui plaît. On sait qu’une des petites maîtresses, âgée de 23 ans, Marguerite-Catherine Haynault, exerce la profession de peintre et réalise son portrait, ce qui l’amuse fort.

Les petites maîtresses apportent ainsi à Louis XV une présence, propre à égayer sa personnalité dépressive. Depuis sa plus tendre enfance, la solitude lui pèse. Les demoiselles espiègles, vives et sensuelles qu’on lui présente sont un moyen de satisfaire ses plaisirs, mais aussi de dérider son âme qui sombre facilement dans la mélancolie.

Illustration tirée des Chroniques du XVIIIème siècle
Illustration tirée des Chroniques du XVIIIème siècle

Des filles grassement remerciées

Si on a souvent dépeint le Parc aux Cerfs comme une maison de passe « dont Louis XV serait le seul client », rien n’est plus faux. La maison n’abrite jamais plus d’une seule fille à la fois ! Si la demoiselle tombe enceinte, elle se retire et accouche tranquillement, bien entourée, disposant de tous les soins nécessaires. Ensuite, soit elle reprend du service, soit elle est congédiée, grassement remerciée.

Car oui, pendant la grossesse d’une telle, une autre la remplace. Si Louis XV s’y attache, il renvoie la précédente. Non sans lui offrir une tabatière en diamant et un étui en or contenant un rouleau de louis. Et le Roi ne s’arrête pas là.

À la très grande majorité des filles, il procure des mariages plus qu’honorables, en les dotant si généreusement que les nobles désargentés ne peuvent refuser l’arrangement. Les jeunes filles entrent ainsi dans une société qu’elles n’auraient jamais pu intégrer par elles-mêmes. Si les manières sont expéditives, les principales intéressées s’en satisfont parfaitement.

Nous connaissons sept enfants naturels issus de ses amours avec les petites maîtresses. Louis XV n’en légitime aucun  (les complications engendrées par la légitimation des bâtards de Louis XIV ont laissé de mauvais souvenirs…), mais il ne s’en désintéresse pas pour autant. Il finance notamment leur éducation, et sa fierté personnelle le pousse toute sa vie à leur procurer de quoi vivre dignement.

Illustration tirée des Liaisons dangereuses
Illustration tirée des Liaisons dangereuses

Des personnalités piquantes

Les historiens ne s’accordent pas vraiment sur le nombre des petites maîtresses. Certains, comme Simone Bertière, affirment qu’il n’y en eut pas plus de huit ou peut-être dix. D’autres, tels Jean-Christian Petitfils, élèvent leur nombre jusqu’à une cinquantaine. En imaginant qu’elles furent aussi nombreuses, quand on sait que l’institution fonctionna dix ou quinze ans, ce n’est pas énorme : trois ou quatre demoiselles par an. Certaines laissèrent un souvenir plus vif que d’autres. Prenons les deux plus connues, Marie-Louise O’Murphy et Anne Coupier, dite Mlle de Romans.

La jeune fille allongée, de François Boucher - 1751
La jeune fille allongée, de François Boucher – 1751

Nulle n’égala Marie-Louise O’Murphy, fille de réfugiés irlandais. On ne sait si c’est elle ou sa sœur aînée que Boucher représente sensuellement allongée sur un sofa, exposant des formes appétissantes. Mais c’est une vraie beauté. Gaie, langoureuse, elle offre avec joie sa virginité au Roi. Avec ses magnifiques yeux bleus et ses talents de musicienne, elle l’enchante.

Après sa grossesse (elle donne naissance à une petite Agathe-Louise en 1754) elle est invitée à retrouver ses fonctions de petite maîtresse. Mme de Pompadour s’inquiète… Vite, on la dote : la belle reçoit 200 000 livres, des bijoux et même une garde-robe, en plus d’un magnifique trousseau. On la marie en novembre 1755 à un gentilhomme qu’elle n’a évidemment pas choisi, qui l’emmène avec lui en Auvergne. Elle sera restée 3 ans « au service » du Roi.

Anne Coupier, Mlle de Romans, donne aussi de fortes inquiétudes à Mme de Pompadour. De cette beauté sans pareille que Louis surnomme « ma grande », Casanova nous a laissé une description fameuse :

Deux yeux si beaux que je n’ai pas souvenir d’en avoir vu de semblables (…) une peau très blanche, des cheveux noirs avec juste un voile de poudre, un beau corps élancé, des dents superbes.

Elle est non seulement la seule des petites maîtresses à vivre librement dans une belle maison à Passy, mais le Roi accepte d’inscrire son enfant, né en janvier 1762, sous le nom de Louis-Aimé de Bourbon, fils de Louis de Bourbon et de Mademoiselle Coupier de Romans. Aucun de ses bâtards n’a ce privilège d’avoir pour père Louis de Bourbon. Tous les autres sont confiés à des familles avec un nom d’emprunt.

Mais la demoiselle gâte vite cette grande faveur dont elle jouit. Arrogante, fière de sa position, elle se prend à rêver plus : le titre de maîtresse officielle. Qu’elle n’obtient évidemment pas…

Mlle de Romans, d'après François-Hubert Drouais - 1762 (dit auss portrait de Marguerite-Catherine de Haynault)
Mlle de Romans, d’après François-Hubert Drouais – 1762 (dit aussi portrait de Marguerite-Catherine de Haynault)

La déception de Louis XV

On l’a vu, loin de tranquilliser Madame de Pompadour, les petites maîtresses lui font parfois de grandes frayeurs. Mais, du Roi et de la favorite, le plus désenchanté est sans conteste Louis XV.

Un an après la mort de Mme de Pompadour en 1764, la maison du Parc aux Cerfs cesse de servir au Roi. Pourquoi ? Beaucoup pensent encore que la Pompadour n’étant plus là pour pourvoir le monarque en chair fraîche, l’institution s’essouffle. Nous venons de voir que c’est Le Bel qui s’occupe de trouver des filles, rien ne l’empêche de poursuivre son « travail ». En fait, désillusionné, Louis XV s’aperçoit que même ces jeunes filles étrangères à la Cour, ces « petites maîtresses », sont finalement aussi ambitieuses que les autres.

Il semble que Mlle de Romans, forte du fils donné au Roi, ait caressé alors l’espoir de se faire reconnaître et se soit mêlée à des intrigues politiques.

Vraisemblablement, elle n’est pas la seule à rêver d’assouvir les passions de Louis XV au grand jour. D’autres amantes du Roi se rapprochent sans aucun doute de la Cour : ceux qui souhaitent voir tomber la Pompadour leur ouvrent grands les bras.

Il n’en faut pas plus au souverain… Son horreur des intrigues autour de sa personne est plus forte que son appétit sexuel. Il va connaître des années d’abattement profond. Aucune femme ne partagera plus son lit et ne sera plus reconnue jusqu’à la Du Barry, qui saura lui redonner le goût de la vie. Cette dernière aura certes le mérite de n’afficher aucune ambition, et de n’avoir aucune parentèle exigeante à satisfaire… Mais là, c’est une autre histoire !

Un scandale retentissant

Pourquoi tant de bruit autour des petites maîtresses ? Henri IV et Louis XIV n’eurent-ils pas des maîtresses beaucoup plus nombreuses ? Pourtant, le scandale est davantage avilissant pour Louis XV, pour au moins trois raisons : l’évolution des mentalités, l’émergence d’une redoutable opinion publique, et la volonté du Roi d’entretenir le mystère autour du Parc aux Cerfs.

À partir des années 1750, un tournant est franchi pour la Monarchie. L’expression populaire, déjà bien présente depuis la Régence de Marie de Médicis, explose de façon spectaculaire.

Le monarque n’incarne plus automatiquement les aspirations du pays.

Pouvoir royal et patriotisme n’étant plus associés, on peut se permettre de juger le Roi. Le peuple s’arroge le droit de condamner ses mœurs dissolues, privilège autrefois réservé à l’Eglise.

De plus, le temps d’Henri IV est loin. Les liaisons du souverain et les bâtards qui en résultent ne sont plus regardés comme autant de preuves de virilité.

Plus important encore, Louis XV n’a pas le même talent que son arrière-grand-père Louis XIV à imposer ses liaisons en orchestrant des mises en scène qui les légitiment tout en leur conférant une forme de décence. Le secret, l’incognito que Louis XV veut conserver jusqu’à la fin, est propre à exciter les imaginations.

La grande faute de Louis XV est de ne pas se rendre compte qu’il se prête à merveille à la médisance et à la calomnie. Le moindre de ses faits et gestes est colporté dans les salons, la moindre de ses liaisons est amplifiée, déformée, transformée.

Tout est en place pour forger durablement la légende d’un Roi inapte aux affaires, uniquement occupé par son appétit sexuel incontrôlable, enlevant des jeunes filles pour son bon plaisir. Chroniques scandaleuses et libelles orduriers, savamment utilisés par les ennemis de Louis XV (parlementaires, courtisans haineux, ministres déchus…), attisent le ressentiment populaire. Ils s’en donnent à cœur joie. Sous leurs plumes, les jeunes filles deviennent de pauvres victimes arrachées à leurs familles, destinées à « la satisfaction des passions immondes du minotaure royal ».

Le nom même de l’endroit où les jeunes filles sont logées, le Parc-au-Cerfs, se prête à l’exercice : on s’imagine aisément une horde de biches effarouchées fuyant devant le royal prédateur.

On a fait du Parc aux Cerfs un lupanar pompéien et du Roi un pervers aux funestes pulsions, un dépravé névrosé, vautré dans la luxure, un pédophile à l’homosexualité refoulée, adepte de frénétiques orgies.

Louis XV, s’il n’a pas tous les torts, porte sa part de responsabilités dans ces distorsions de la réalité, qui encore de nos jours ont la vie dure.

Il ne pouvait ignorer, en effet, que sa Cour était le point de mire des chroniqueurs et que les faits les plus communs et les plus patents de son existence alimentaient quantité de fausses rumeurs plus ou moins graveleuses dont se gorgeaient un public avide de gauloiseries.

 

Sources

 Louis XV, de Michel Antoine

♦ Louis XV, de Jean-Christian Petitfils

♦ Reines et favorites : Le pouvoir des femmes, de Benedetta Craveri

♦ Madame de Pompadour, de Evelyne Lever

♦ Les Reines de France au temps des Bourbons, de Simone Bertière : Tome 5 : La Reine et la favorite

♦ l’Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde depuis l’antiquité la plus reculée jusqu’à nos jours, de Pierre Dufour

♦ Les Chroniques du XVIIIème siècle, par Jean Hervez : Le Parc aux Cerfs et les Petites Maisons Galantes

Cet article a 14 commentaires

  1. Janesey

    Bravo pour cet article qui démystifie le Parc aux Cerfs et qui tient compte de différentes sources pour passer au-delà des rumeurs les plus folles colportées par les contemporains et encore aujourd’hui.

    1. Plume d'histoire

      Ce qui est très dommage car Louis XV ne mérite pas cette mauvaise réputation qui est encore la sienne ! 😉

  2. Athenais

    Le portrait de Drouais est celui de Marguerite-Catherine de Haynault ,c’est ce que la majorité des spécialistes disent maintenant … Il y a un protrait ressemblant de Mlle de Romans c’est vrai .

  3. Dionysiac

    Un article qui sent bon la volonté -très royaliste- de réhabiliter la royauté française d’Ancien Régime, en contestant le caractère immoral des turpitudes royales, qui sont pourtant bien réelles ! Car même s’il n’y a pas eu de « pédophilie » (et encore, ça reste à prouver, car qui peut prétendre ce qu’il s’est réellement passé dans le secret des alcôves royales ? Nul ne le sait vraiment, et pour cause…), ça n’en reste pas loin une forme de « droit de cuissage » que s’arrogeait le despote bourbonien, Ce même « droit » qu’a su si justement dénoncer Beaumarchais dans Le mariage de Figaro, en en faisant l’illustration symbolique de l’arbitraire royal et seigneurial. On comprend dès lors que Louis XV ait pu finir son règne détesté des Français, qui ne voyaient en lui qu’un débauché immoral. La fin de la monarchie était proche, et la décadence inexorable…

    1. Plume d'histoire

      Figurez-vous que les filles se bousculaient pour êtres choisies par ce « despote », car il les dotait généreusement !

      1. fallenRaziel

        Elles se bousculaient parce que les options étaient limitées et pas reluisantes. A cette époque, une femme n’était rien sans un homme pour l’entretenir, c’était soit devenir nonne soit le tapin. Finir dans le lit du roi pour avoir des faveurs ça reste de la prostitution, et pas de bonne volonté, mais c’était vu comme mieux que les autres options. Ca reste de l’exploitation, que les femmes décident elles-mêmes d’en arriver là ou qu’elles y soient poussées par des proxénètes qui pensent aussi aux avantages qu’ils en tireront. C’était un système patriarcal absolument scabreux.

  4. krik

    voila pourquoi Damien (qui était le serviteur du frère de la marquise de pompadour !)a été écartelé et a subi les pires tortures , car il était prêt à dévoiler la pédophilie du roui louis xv
    et quand Marigny qui était le type qui ramenait les petites a su que la vox populi serait au courant on l’a tué !
    les morts ça ne parle pas !

    1. Plume d'histoire

      Euh… Non :/

  5. Duval

    Vous êtes magnifique madame

  6. Marion

    Merci pour cet article bien documenté
    Concernant Louise O’Murphy, j’ai lu que veuve, elle s’était remariée avec un parent du mari de Mme de Pompadour et avait eu, quinze ans après son premier enfant avec Louis XV, un deuxieme avec le roi.
    Savez.vous s’il existe une biographie la concernant?
    Bien cordialement
    MD

    1. Plume d'histoire

      Il me semble que Louise n’a eu qu’un seul enfant avec le roi, puisqu’elle n’a plus eu de relations avec lui après son départ de la Cour ! Vous avez « Les femmes de Louis XV » de Cécile Berly 🙂

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