Le fantastique voyage en Orient qu’entreprend l’impératrice des Français en 1869 se termine en apothéose avec l’inauguration du canal de Suez le 17 novembre. C’est l’apogée de son règne personnel, comme une seconde consécration politique. Eugénie volerait presque la vedette à son cousin Ferdinand de Lesseps, l’artisan de ce projet… pharaonique.
Préparatifs
Ce périple extraordinaire, Eugénie l’entreprend seule. L’empereur sera donc absent des festivités qui célèbrent l’un des évènements les plus marquants du XIXème siècle. Pourquoi ?
Eugénie a toujours cru au projet fou de son cousin. Elle s’est démenée pour le soutenir, passant outre le scepticisme des uns et l’indifférence des autres. C’est elle qui a insisté pour que Napoléon III accorde à Ferdinand une audience, puis une seconde, finissant par piquer la curiosité de son époux. Depuis, il a beaucoup œuvré pour faire aboutir le chantier, le soutenant financièrement et diplomatiquement à plusieurs reprises. 20 ans de négociations, 10 ans de travaux… L’empereur aimerait lui aussi voir l’aboutissement de tant de labeur, cette prouesse qui marquera son siècle et à laquelle beaucoup ne croyaient pas. Mais sa santé précaire et le contexte politique intérieur inquiétant en France rendent impossible un si long voyage. Il estime en outre que cette inauguration est une forme de consécration bien méritée pour Eugénie.
Ne pourrait-elle pas en profiter pour user de son charme et faire jouer les agréments de sa conversation pour réchauffer les relations parfois plus que tièdes avec certains souverains ? Car l’inauguration du canal promet d’offrir, pendant plusieurs jours, un concentré exceptionnel de têtes couronnées…
L’impératrice, fière de la responsabilité qui lui est confiée, prépare dans les moindres détails ce voyage qui doit durer deux mois. L’itinéraire est décidé : elle traversera l’Italie pour embarquer sur le yacht impérial L’Aigle, puis passera par la Grèce avant de gagner l’Égypte. Avec un grand sérieux, la souveraine prend des cours pour se familiariser avec l’histoire des dynasties égyptiennes et s’enquière des principaux monuments à voir. Une suite de quarante personnes doit l’accompagner, dont sa demoiselle d’honneur Marie de Larminat et son amie d’enfance Cécile Delessert, qui laisseront de précieux souvenirs sur le périple.
L’empereur, qui connaît les qualités de sa femme, sait qu’elle s’acquittera à merveille de sa tâche. Il n’y a bien que la princesse Mathilde, sans doute un peu jalouse et n’ayant jamais caché son aversion pour Eugénie, pour lancer perfidement aux Goncourt :
La dernière fois que j’ai été à Saint-Cloud, elle m’a montré toutes les robes pour le voyage de l’isthme de Suez… Et ç’a été tout ! Ce voyage, ce n’est pas autre chose que pour faire l’œil à quelque prince d’Orient, du haut de son bateau à vapeur.
« Madame la sultane de France »
L’heure du grand départ a sonné. L’impératrice ne quitte pas sans appréhension la France. Elle laisse derrière elle un empereur à la santé délabrée et une situation politique explosive…
Début octobre, la voilà en Italie, à Venise. Elle ne s’attarde guère et embarque sur L’Aigle. Le 10, elle accoste dans le port de Pirée. Athènes et la civilisation grecque la laissent indifférente. En revanche, elle est enchantée par Constantinople. Dès son arrivée le 13 octobre, le sultan Abdul-Aziz vient l’accueillir, sublime dans sa longue robe de soie à col et manches dorées. Il met à sa disposition le palais de Beyler Bey sur le Bosphore, une merveille que Marie de Larminat décrit ainsi dans ses Souvenirs :
On se sent écrasé par la splendeur du décor dans ces salons immenses aux colonnes de marbre précieux, aux plafonds peints de mille arabesques, au milieu de cette débauche d’or et de couleurs, on reste saisi non par l’harmonie et la beauté des choses mais par leur éclat.
Abdul-Aziz fait les honneurs de Sainte-Sophie et du mystérieux palais de Topkapi à son hôte. Eugénie découvre le harem et l’univers étriqué des beautés qui peuplent cette cage dorée. Les jeunes femmes drapées de voiles multicolores commentent les tenues des visiteuses en s’agitant comme des oiseaux effarouchés, des pâtisseries orientales dans la bouche. L’impératrice est envoûtée par les magnificences de l’Orient, les formes architecturales monumentales et voluptueuses, les parfums capiteux et les jardins féériques… Elle prolonge son séjour de deux jours.
Le 22 octobre, l’impératrice est en Égypte, à Alexandrie. Un train la conduit au Caire, où elle est logée au splendide palais de Ghezireh, édifié sur ordre du vice-roi Ismaïl pacha spécialement pour l’occasion. Elle prend le temps de visiter la ville et de s’imprégner de la culture locale, racontant ses journées à Napoléon : « Les danses dans le harem sont celles des bohémiennes d’Espagne, plus indécentes peut-être ! » Elle embarque ensuite pour une croisière sur le Nil. Les sept bateaux qui composent la flottille sont aménagés avec un luxe inouï : tapis d’Aubusson, miroirs et divans. Avec l’excitation d’une jeune fille, Eugénie donne du fil à retordre à sa suite à chaque escale. Habituée à la chaleur, elle veut tout voir et selon ses propres conditions. Marie de Larminat se souvient :
Que de fois la fantaisie de la souveraine bouscula tous les plans ! […] Elle aimait naviguer ainsi paresseusement, s’arrêter au gré de son caprice, aller librement, sans aucune entrave officielle, profiter enfin de la grande indépendance qui répondait au côté un peu aventureux de son caractère. […] Elle redevenait l’intrépide amazone de sa jeunesse.
Celle que les locaux surnomment rapidement « Madame la sultane de France » remonte jusqu’à Karnark, Louxor, Assouan… Elle décide de s’offrir le luxe d’une balade à dos de chameau. Infatigable, elle est en tête du petit groupe qui avance « à cette allure berçante et souple » si caractéristique. Le 4 novembre, Eugénie se recueille à Philae, l’île sainte des égyptiens où se trouve le tombeau du dieu Osiris. Que la mort est vivante et belle, pour les égyptiens ! confie-t-elle à sa demoiselle de compagnie. Et le groupe repart. À dos d’âne, Eugénie galope de nuit d’une pyramide à l’autre, traversant le désert illuminé d’une pluie d’étoiles. Elle observe avec étonnement le Sphinx et assiste à une messe au pied de la pyramide de Khéops. Cet intermède touristique doit finalement prendre fin pour gagner Port-Saïd, où aura lieu la bénédiction du canal.
Port-Saïd : le début des festivités
Le 16 novembre à 3 heures de l’après-midi, L’Aigle fait une entrée spectaculaire à Port-Saïd, escorté d’une vingtaine de bateaux. Le port déborde de navires pavoisés, des salves d’artillerie retentissent. Suit l’empereur François-Joseph à bord de son yacht autrichien, puis le prince de Prusse, le prince et la princesse des Pays-Bas… Le vice-roi d’Égypte a convié l’élite de la société à l’inauguration de cette œuvre qui illustrera son règne. Des souverains, des ambassadeurs, des officiers, des artistes, des scientifiques… et la presse, largement mobilisée pour relater ces journées mémorables et diffuser les photos de cette prouesse enfin terminée. Bien sûr, la population indigène aussi est représentée : des pachas, des beys, des chefs de tribus libyennes et africaines… Au total, des milliers d’invités.
C’est une foule immense, cosmopolite et en pleine effervescence qui acclame Eugénie lorsqu’elle descend sur le quai, accueillie par le Khédive en personne. Donnant le bras à François-Joseph, elle est en tête du brillant cortège qui se rend à la cérémonie religieuse.
Le nombreux cortège de dames, d’officiers, de grands personnages qui suit les souverains, est d’une rare magnificence, et jamais, sans doute, on n’a vu pareille réunion des plus beaux costumes d’Orient et d’Occident confondus ensemble.
L’impératrice attire tous les regards. Les contemporains louent son charme et « l’exquise élégance de sa toilette d’été » en soie gris clair, presque rosé, garnie de dentelles blanches d’Alençon, sans le moindre diamant. Coiffant ses cheveux de jais, un petit chapeau de feutre noir, orné de deux plumes d’autruche.
Eugénie s’installe dans le Pavillon d’Honneur dressé face à l’immensité de la mer. À sa droite immédiate, le vice-roi. La célébration religieuse se termine par un Te Deum au son des salves d’artillerie. Le soir, l’impératrice donne un grand dîner à bord de L’Aigle puis sort admirer une splendide illumination qui donne à la rade de Port-Saïd un aspect magique. Le Phare de la Loire du 27 novembre relate :
Les vaisseaux sont garnis de lanternes vénitiennes qui courent le long des navires, grimpent au sommet des mâts, descendent aux sabords, s’aventurent jusqu’à la pointe du beaupré. Le coup d’œil est féérique.
« L’image vivante et triomphante de la patrie française »
Le canal béni, il faut à présent l’inaugurer ! Le 17 novembre en fin d’après-midi se produit l’entrée tant attendue des navires dans les eaux d’Ismaïlia, ville majeure de l’isthme de Suez bâtie à l’européenne, avec ses vastes rues et ses élégantes constructions.
Il fait un temps splendide. L’Aigle arrive en tête. Lorsqu’il débouche dans le bassin, la foule applaudit à tout rompre, les chapeaux volent, les gens s’embrassent… Montée sur sa dunette avec Ferdinand de Lesseps, Eugénie agite son mouchoir et attrape la main de son cousin pour la lever vers le ciel. Les hourras redoublent. La scène, magnifique, laisse un souvenir impérissable à Philippe de Chennevières, conservateur au musée du Luxembourg et futur directeur des Beaux-Arts :
Enfin, nous vîmes s’avancer lentement, solennellement, majestueusement, le premier des navires faisant son entrée dans le lac Timsah, immense comme une mer, et cela au soleil couchant sur les montagnes rousses de Suez, et au bruit des canonades et des fanfares, et parmi ces grandes dragues qui avaient servi à creuser le canal, sortes de monstres fantastiques, semblant des machines inventées pour prendre des villes au temps des Pharaons ; et sur l’avant du pont de ce premier navire […] se tenait debout, ayant près d’elle en habit noir, M. de Lesseps, le créateur de cette œuvre colossale, une femme tout habillée de blanc. C’était l’impératrice, c’était la France. […] Cette femme venait de nous apparaître comme l’image vivante et triomphante de la patrie française.
Inondant les rives, des cavaliers arabes aux brillants costumes caracolent sur leurs petits chevaux et leurs chameaux, suivant les bateaux pour tenter de les dépasser. Les navires impériaux et princiers mouillent dans le lac Timsah, en face d’Ismaïlia.
Cité nomade
Pour recevoir les têtes couronnées, le vice-roi a fait construire un véritable palais, prouesse architecturale édifié sur la dune en quelques mois. Afin de loger la foule, près d’un millier de tentes ont été dressées autour de la ville d’Ismaïlia, colonisant le désert. Pour décrire cet ensemble presque surréaliste, je laisse la parole à l’un des innombrables correspondants qui se trouvaient sur place :
Le coup d’œil de cette cité cosmopolite était superbe. Ce que l’on remarquait surtout, c’est le camp arabe établi à droite de l’avenue du port, entre le canal et la rue du Lac. Sur ce vaste espace de dunes accidentées en pente douce, le Khédive a réuni des députations d’élite de toutes les tribus de ses déserts libyens et arabiques. […] Ces pavillons aussi somptueux qu’originaux de style sont formés de grandes tentures rayées ou bordées de couleurs bien tranchées avec de larges dessins de goût mauresque, des tapis de Perse ou des nattes fines couvrent le sol sablonneux de ces vastes salons de toile, au plafond desquels pendant de superbes lustres de cristaux et dont le fond est garni de divans de soie, de meubles et de coffrets en marqueterie de Damas. […] Des milliers de lanternes sont suspendues aux cordages de tension et en avant, tout autour du logis de chaque chef, flottent ses nombreux étendards, aux vives nuances, aux formes bizarrement tailladées et décorés d’inscriptions ou d’arabesques élégantes.
Derrière, se déploient dans un désordre pittoresque magasins de vivre, parcs à moutons, à chameaux et à chevaux. Au milieu de la foule qui s’agite circulent des caravanes et des guerriers du désert sur leurs grands dromadaires blancs, vêtus de costumes fantastiques, des danseuses de corde, des montreurs d’ours et des centaines de musiciens.
Dès le lendemain, on aperçoit l’impératrice à travers la cohue, en robe couleur nankin, montée sur son dromadaire, qui s’en va « au milieu de son escorte d’empereurs et de princes royaux de tous pays, faire une promenade dans le désert, le long des bords du canal. » On remarque qu’elle monte à merveille !
« Nous sommes en plein roman des Mille et une Nuits »
Le soir du 18 novembre, un grand bal est donné dans le palais d’Ismaïlia. Des feux de bengale projettent sur ses murs des lueurs bleues, rouges et vertes. Meublé avec luxe, le palais est entouré de jardins plantés de fleurs odorantes. Entre cinq et sept mille personnes, étonnant mélange de costumes et de physionomies du monde entier, uniformes, cafetans ornés de ceintures enrichies d’or et de pierres précieuses ou crinolines colorées, circulent à grand peine dans les splendides et vastes salons.
Vers dix heures un grand mouvement s’est produit. Les tambours battaient aux champs. C’était S. M. l’impératrice à laquelle S. A. le Khédive donnait le bras et l’empereur d’Autriche, suivis de leur maison qui faisaient leur entrée dans le bal. L’impératrice portrait une riche et splendide toilette et sur son front étincelait un diadème de pierreries. Sa Majesté était radieuse, et des cris d’enthousiasme ont éclaté sur son passage. […] Le salon où se tenaient l’impératrice, l’empereur d’Autriche, le vice-roi et les princes, a dû être fermé à divers reprises pour écarter la masse des visiteurs.
Le dîner magnifiquement servi à une heure pour clôturer la soirée est d’une extravagance qui laisse les hôtes ébahis : Poisson à la Réunion des deux Mers, Galantine de Cailles en Belle-Vue, Truffes au Vin de Champagne, Crevette de Suez au cresson, Pudding diplomate à l’Ananas… Eugène Fromentin, écrivain et peintre orientaliste, laisse un témoignage saisissant de la soirée :
Le mécanisme de ce service, de ces approvisionnements est incompréhensible. Nous sommes en plein roman des Mille et une Nuits. Luxe inouï. Tout cela en plein sable. Ismaïlia est posée sur la dune elle-même, on n’y trouverait pas, je crois, un caillou ; on couche dans le sable, les nattes sur le sable, on a du sable jusque dans son lit. Mélange fantastique du superflu et des somptuosités les plus extraordinaires avec le plus incroyable dénuement.
« Le problème de la jonction des deux mers est aujourd’hui résolu »
Le 20 novembre à onze heures du matin, L’Aigle arrive à Suez, dernière étape de l’inauguration. C’est un triomphe. Eugénie, fébrile, applaudit en s’exclamant « Vive Monsieur de Lesseps ! ». On répond : « Vive l’impératrice ! » Les navires mouillent dans la rade magnifiquement encadrée par de hautes montagnes qui découpent dans le ciel leurs silhouettes massives. Des centaines de poissons frétillent dans la mer Rouge, très calme. Le soir, Eugénie assiste à l’illumination de toute la côte de Suez et admire les navires couverts de feu pour célébrer l’évènement : la jonction des deux mers est réussie ! Le Journal de Roanne du 21 novembre commente :
Le problème de la jonction des deux mers est aujourd’hui résolu, à la gloire et à l’honneur de la France et de l’Égypte, unies dans la poursuite de cette grandiose entreprise, et de l’homme illustre à la persévérance et à l’audace duquel le commerce du monde devra de nouveaux et immenses débouchés.
Le 21 novembre, l’impératrice se rend à dos de dromadaire sur la côte d’Asie, aux fontaines de Moïse, une petite oasis située sur la rive de la mer Rouge.
Durant toutes les festivités, l’engouement suscité par l’impératrice des Français est réel. Les représentants des pays qui la voient pour la première fois sont impressionnés. Elle est à la fois vive, alerte, gracieuse et charmante, qu’elle chevauche dans le désert sur un chameau, la tête enroulée de gaze blanche, ou rayonne au milieu d’un bal, parée de tous ses bijoux. Comme Napoléon III l’avait pressenti, Eugénie a fait honneur à la France.
La promenade aux fontaines de Moïse est sa dernière escapade orientale et l’inauguration du canal de Suez sa dernière heure de gloire. Philippe de Chennevières conclut avec émotion dans ses Souvenirs :
Peu de jours après, elle repassait la mer, et rentrait en notre patrie, où l’attendaient, à bref délai, et coup sur coup, de si épouvantables fatalités.
Sources
♦ L’impératrice Eugénie de Jean des Cars
♦ L’impératrice Eugénie de Raphaël Dargent
♦ Voyage en Egypte : 1869 (Eugène Fromentin)
♦ Journal d’un voyage en Orient 1869-1870. (Vicomte de Savigny de Moncorps)
♦ Voyage de S. M. l’Impératrice en Corse et en Orient (Félix Ribeyre)
♦ Inauguration du canal maritime de l’isthme de Suez : notes de voyage (Albert Breittmayer)
♦ Souvenirs d’un directeur des beaux-arts (Philippe de Chennevères)
Encore un article très intéressant.
J’aurais aimé que vous nous donniez le détail du lien de parenté (son cousin?) entre Eugénie et Ferdinand de Lesseps.
Ils sont cousins issus de germain : il me semble que la tante de la mère d’Eugénie est la mère de Ferdinand 🙂
Bravo, superbe article ! Rien ne laisse imaginer qu’à peine 2 ans plus tard Napo n° 3 allait prendre une sacrée déculottée à Sedan et qu’il devra partir pour Londres avec Eugénie 😉
C’est un peu le chant du cygne !
De même, que, c’est une histoire connue; très bien documentée par vous, merci et bonsoir..
Merci !
Agréable petit voyage dans l’histoire du XIXe siècle, si bien raconté et illustré que l’on semble y assister.
Merci beaucoup 🙂
Vos récits font rêver !
Toutes ces vanités, ces rivalités, ces guerres tout d’un coup oubliées par le charme d’une femme et une créativité d’un homme au service du bien commun !
les Dieux occidentaux et orientaux avec pompe, cote a cote et sans haine, c’est vrai, vous nous faites rêver !
Les contemporains sont unanimes, Eugénie était une ambassadrice parfaite !
Quelle belle histoire racontée avec brio.Qui aurait pu imaginer qu’il aurait fallu attendre deux siècles plus tard lorsqu’en mars 2021 un navire porte container va bloquer le Canal de Suez ? Un incident de parcours démontrant aux générations actuelles de notre monde malheureusement globalisé et ignorant l’importance historique et monumentale de l’oeuvre de Ferdinand de Lesseps et du Gouvernement Français de l’époque ayant permis la construction de ce Canal de Suez. Permettez moi ainsi de vous remercier de m’avoir fait revivre dans mon imagination les péripéties du voyage de Madame l’ impératrice Eugénie mais aussi d’avoir ravivé le nom de ce grand homme qu’était Monsieur Ferdinand de Lesseps !
Merci beaucoup pour votre enthousiasme et votre intérêt, je suis ravie de vous lire