L’image, bien ancrée dans les esprits et pourtant tardive, que la Reine Victoria a laissée à la postérité, est celle que l’on retrouve figée sur ses photographies les plus célèbres. Une petite femme replète, icône vieillissante drapée dans ses voiles de veuve, suivant les pas de sa ribambelle de petits-enfants et arrière-petits-enfants avec attendrissement, leur assurant dès que possible des unions prestigieuses.
Grand-mère, arrière-grand-mère… certes. Mais Victoria fut aussi, et surtout, la mère de neuf enfants. Neuf grossesses, qui la plongèrent à chaque fois dans une profonde dépression. Car oui, Victoria la « grand-mère de l’Europe », fut avant tout une femme lassée par des grossesses extrêmement rapprochées : à 30 ans, elle avait bien rempli son contrat puisqu’elle était déjà mère de sept enfants !
Elle ne se gênait pas pour pester contre les familles trop nombreuses, se récriant contre l’insupportable état de servitude que les grossesses imposaient à son sexe.
Ce n’est que bien plus tard, consciente de son rôle de chef de l’Église d’Angleterre, qu’elle se fera un devoir de défendre la famille chrétienne traditionnelle en parlant de « bénédiction » et de « sens donné à la vie »
« Est-il possible que vous me souhaitiez cela ? »
Passionnément éprise du prince Albert de Saxe-Coburg, qu’elle a épousé en 1840, Victoria tombe, selon toute logique, très rapidement enceinte. Cet enfant à venir, pourtant le fruit de son amour, la fait enrager contre son état. Comme elle aurait aimé pouvoir jouir de son mariage un peu plus longtemps ! Elle écrit à sa grand-mère de Cobourg :
Nuit et jour, j’ai demandé à Dieu la grâce d’au moins six mois de liberté. Mais mes prières n’ont pas été exaucées et me voici bien malheureuse. Je ne parviens pas à comprendre comment on peut désirer une telle chose au début d’un mariage.
La Reine supporte pourtant à merveille cette première grossesse, ne ressent ni fatigue, ni nausées, n’est victime ni d’insomnies ni d’évanouissements. Elle se plaint tout de même à son oncle Léopold de Saxe-Cobourg, le frère de sa mère, dans un accès d’exaspération : « La chose est si odieuse et si, après tout ce que je subis, je devais avoir une sale fille, je crois bien que je la noierais. Je ne veux rien d’autre qu’un garçon. » !
Le 21 novembre 1840, Victoria donne naissance à une fille, la princesse Victoria, surnommée Vicky. Elle déclare alors : « Peu importe, la prochaine fois ce sera un prince ! » La maternité ne séduit pas le moins du monde la jeune souveraine. Après cette première naissance royale, l’oncle Léopold lui souhaite, très sincèrement, de donner à son époux une belle et nombreuse famille. Ce à quoi Victoria répond :
Est-il possible que vous me souhaitiez cela ? Je ne doute pas que vous ne reconnaissiez, comme moi, la gêne qu’une grande famille serait pour nous – et même pour le pays – sans parler des souffrances et des complications que ce serait pour moi. Les hommes ne pensent jamais, ou rarement, comme il est pénible pour nous autres femmes de supporter cette épreuve !
La souveraine se remet très vite de la naissance de Vicky, mais tombe presque immédiatement à nouveau enceinte. La dépression la gagne, et la poursuit jusqu’aux dernières semaines de sa grossesse, particulièrement pénibles. Le 9 novembre 1841, elle donne naissance à Albert-Edouard, prince des Galles et héritier du trône, surnommé Bertie. C’est avec espoir que Victoria s’exclame : « Puisse-t-il ressembler en tout à son angélique père ! » Ses vœux ne seront point exaucés, puisque le futur Edouard VII incarnera l’exacte antithèse d’Albert…
Les 9 enfants qui viennent, petit à petit, agrandir la famille royale sont tous, sans exception, désirés par Albert. Son épouse, elle, subit. Dans ces conditions, on peut se demander quel genre de mère fut la Reine Victoria.
« Il est dommage que tu ne trouves aucune consolation dans la compagnie des enfants »
Marqué par les conflits de ses parents, Albert cherche à se recréer un cocon familial et rêve d’une famille nombreuse garante de « sécurité affective ». Victoria a connu une enfance solitaire, élevée par une femme distante et égocentrique, et reproduit sans s’en rendre compte le schéma maternel.
Si elle ne peut pas se passer de rapports charnels avec Albert, elle maugrée chaque fois qu’une nouvelle grossesse s’annonce. Mais pour son « cher ange », elle est prête à tout supporter. Les enfants, c’est pour lui. Lorsqu’il amène la petite Vicky sur le lit de son épouse, et s’assied à côté d’eux, Victoria s’extasie : « Elle a été si gentille et si sage. Et tandis que mon précieux, mon incomparable Albert était là, notre petit amour entre nous, je me sentais pleine de bonheur et de gratitude envers Dieu ».
Victoria est heureuse parce qu’Albert est heureux. Elle le contemple avec attendrissement jouant de l’orgue un bébé sur chaque genou, apprendre aux enfants à nager et à faire du cerf-volant, partir avec eux à la chasse aux papillons, les initier au patinage, organiser des parties de cache-cache ou de saute-mouton…
Ce qui n’empêche pas Victoria de partager ces moments. Elles dessine et peint avec ses filles, leur prodigue une éducation simple et familiale, participe aux promenades, applaudit lorsque ses enfants lui présentent des pièces de théâtre improvisées… Mais Victoria ne sera jamais une mère particulièrement affectueuse. Elle aime certes ses enfants, mais à sa façon, avec égoïsme. Cette tendresse maternelle qu’elle-même n’a jamais connue, elle est bien incapable de la témoigner à ses propres enfants.
Regardés parfois comme des intrus et toujours comme des obstacles à la relation exclusive d’intimité que la Reine voulait avoir avec son mari, ils furent sans cesse rabroués ou réprimandés.
C’est une cause permanente de disputes et de désaccords dans le couple, entraînant parfois des scènes violentes. Albert ne comprend pas, comme en témoigne cette lettre qu’il lui adresse :
Il est dommage que tu ne trouves aucune consolation dans la compagnie des enfants. La racine du mal est ta notion, absolument fausse, que la fonction d’une mère est toujours de corriger, gronder, donner des ordres et organiser des activités.
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« De bien vilaines choses »
Nous l’aurons donc compris, si Victoria regarde son union avec Albert comme « un avant-goût du paradis », les neuf grossesses rapprochées qui ponctuent et entravent sa vie de couple sont ressenties comme des « ennemis personnels ». Une « cruelle épreuve » qui bride sa liberté de femme et lui fait dire : « Notre sexe n’est vraiment pas enviable. »
Alice naît en 1843, suivie d’Alfred en 1844, puis d’Hélène en 1846 et de Louise en 1848… Victoria bénéficie alors de quatre années de répit. Le 7 avril 1853, la Reine donne naissance à Léopold, son huitième enfant. Le Docteur Snow, d’Édimbourg, administre du chloroforme à sa royale patiente, l’une des premières à tester cette anesthésie mise au point six ans plus tôt par le docteur Simpson. Elle en apprécie « l’effet apaisant, calmant et délicieux ».
Victoria n’hésite pas à affirmer « qu’un bébé laid est une chose désagréable à voir et que le plus beau des bébés est, de toute façon, affreux ! » Le petit Léo ne fait pas exception : « Il est vilain, très laid et c’est la chose la plus vexante du monde pour une mère. » Il ne restera pas laid longtemps… En revanche, moins robuste que ses frères et sœurs, on découvrira rapidement qu’il est atteint de la terrible maladie qui fera des ravages dans la famille de la Reine, l’hémophilie. (Voir mon article sur l’hémophilie dans la famille de la reine Victoria.)
La dépression qui suit la naissance de Léo est plus sérieuse que les autres : Victoria reste prostrée, ou est au contraire victime d’accès de colère qui peuvent durer une heure voire une journée entière. La Reine fatigue son entourage. Le prince s’en plaint, un jour qu’elle s’emporte jusqu’à le poursuivre en hurlant parce qu’il a mal classé des gravures !
En septembre 1856, Victoria est à nouveau enceinte. La dépression l’envahit, elle est persuadée qu’elle ne survivra pas à cette neuvième grossesse. Elle donne naissance le 14 avril 1857 à la princesse Béatrice, après un accouchement pénible de quatorze heures et aidée par le chloroforme : « J’ai été amplement récompensée et j’ai oublié tout ce que j’avais souffert quand j’en entendu mon très cher Albert dire : c’est un bel enfant et une fille ! »
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« On se sent terriblement handicapée »
De même que Victoria n’éprouve aucune gêne à considérer les nouveau-nés comme « de bien vilaines choses », elle se moque de choquer son entourage en n’allaitant pas elle-même ses enfants. Bien que son mari, adepte des préceptes de Rousseau, l’y encourage, elle refuse catégoriquement. Elle déconseille même fortement cette pratique à toutes les femmes de sa famille, et en premier lieu à ses filles.
Ayant surpris un jour sa fille Alice, grande-duchesse de Hesse-Darmstadt, dans cet exercice à ses yeux dégradant, elle décida, par dérision, d’appeler « princesse Alice » l’une des vaches de ses laiteries royales…
Lorsque Victoria apprend que Vicky, qui a épousé Frédéric de Prusse en janvier 1858, est déjà enceinte trois mois plus tard, elle s’exclame : « Horrible nouvelle ! ». La Reine n’épargne, dans sa correspondance, aucun des désagréments de la maternité à sa fille aînée :
Ce que tu dis de la fierté de donner la vie à une âme immortelle est très beau, ma chérie, mais j’avoue que je suis incapable de te suivre. Je trouve qu’à ces moments-là, on est plutôt comme une vache ou une chienne quand notre nature devient tellement animale et si peu extatique.
Ou encore :
Maux, souffrance, misères et tourments contre lesquels il faut lutter, plaisirs auxquels il faut renoncer, précautions incessantes à prendre : tu découvriras le calvaire de la femme mariée. J’avoue que je l’ai cruellement subi. On se sent terriblement handicapée.
Victoria a toujours eu peur de mourir en couches (depuis le décès de sa cousine Charlotte) et angoisse pour sa fille Vicky, qui supporte mal sa grossesse. Elle envoie son propre accoucheur et son propre médecin. Malheureusement, ils arrivent un peu tard et sont repoussés par les médecins allemands. L’accouchement est un calvaire : le futur Kaiser Guillaume II, malmené, aura un bras gauche à jamais inerte et atrophié. Plongée dans le coma, Vicky reste plusieurs jours entre la vie et la mort. Voilà qui n’est pas pour réconcilier Victoria avec les joies de la maternité ! Vicky ne fera plus jamais confiance aux médecins allemands.
La Reine assiste pour la première fois à un accouchement lorsque sa fille Alice donne naissance à son premier enfant, à Windsor. Victoria ne « peut s’empêcher de chapitrer son époux, Louis de Hesse-Darmstadt, pour avoir mis sa pauvre épouse dans un état si déplaisant ». Elle ne quitte pas Alice de la nuit et déclare au petit matin « qu’une naissance est encore pire qu’une mort » !
Alors qu’Alice et Vicky attendent toutes deux leur sixième enfant, la Reine écrit à sa fille aînée :
Crois-moi, les enfants sont une terrible inquiétude, et le chagrin qu’ils causent est beaucoup plus grand que les joies qu’ils apportent. Aussi ne puis-je comprendre ton plaisir d’en avoir.
Elle n’est pas encore mûre, la « grand-mama » gâteau, pleine de petites attentions pour sa prolifique descendance !
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Sources
♦ Les couples royaux dans l’histoire, de Jean-François Solnon
♦ Victoria : L’apogée de l’Angleterre, de Guy Gauthier
♦ Victoria : La dernière reine, de Béatrix de l’Aulnoit
Attention aux fautes d’orthographe et de grammaire, et Edward V est plutôt Edward VII. Sinon, bravo, très intéressant.
On me l’a signalé, c’est corrigé. Merci !
Une femme qui « dessine et peint avec ses filles, leur prodigue une éducation simple et familiale, participe aux promenades, applaudit lorsque ses enfants lui présentent des pièces de théâtre improvisées » n’est pas égoïste, froide sûrement mais pas égoïste. Sinon très bon article, intéressant et différent de ce qu’on dit toujours sur Victoria.
Le terme « égoïsme » dans sa relation avec ses enfants est un terme qui ressort dans la plupart de ses biographies ! Merci 🙂
ça se passait souvent comme ça à cette époque, cela dit Albert & Victoria formait un couple uni et la reine était fière de sa famille . peu de souverains ou souveraines se préoccupaient de leurs enfants, au moins elle s’en est occupée comparée à d’autres … et il faut dire que 9 grossesses rapprochées avec les risques à l’époque , ça ne devait pas être marrant.
Victoria avait tellement peur de mourir en couches, je pense que c’est la raison majeure qui explique son comportement !
Bonjour Plume d’Histoire. J’ai découvert votre blog aujourd’hui et je l’ai dévoré ! Je suis également un passionné d’histoire et j’ai trouvé sur votre site de quoi satisfaire ma curiosité sur de nombreux sujets qui ont l’immense mérite de remettre les pendules à l’heure. La nuance est une qualité précieuse dans bien des domaines (en histoire justement) et vous la maniez de façon exemplaire. Bref! Je vous transmets mes encouragements.
Quel commentaire encourageant, un beau cadeau de Noël, merci beaucoup 🙂
Très intéressant, merci.
Bonjour
article très intéressant et bien documenté, où avez-vous trouvé ces photos personnelles de Victoria et ses enfants ? je ne les avais jamais vues, merci pour le partage.
Beaucoup dans la Royal Collection Trust, le site en ligne de la Royal Collection !
Très intéressant ! J’en ai appris plus u’e ce que j’espérai en ouvrant cette article.
Merci beaucoup
Une facette de Victoria qu’on a tendance à oublier 🙂
Je croyais tout savoir sur la reine Victoria, et bien non ! Merci à vous pour ce document.
Le meilleur des compliments pour moi 🙂
Passionnant ! dois-je remercier google ? Il faut dire que tout en tapant « Victoria » dans le célèbre moteur de recherche, j’appréhendais de me retrouver en tête à tête avec wikipedia.., je pense passer la soirée ici….allez soyons fous, un petit clic sur le coeur et nop ! vous voilà en tête de peloton de mes favoris…que de beaux moment à venir.. quelle belle plume d’histoire d’hommes et de femmes…Merci Marie Petitot.
Merci beaucoup ! Je suis ravie de me savoir en belle position dans Google 🙂
L’épouse de Louis XV, Marie Leszczynska, qui a mis au monde 10 enfants, aurait eu cette phrase: « Toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher. » Quelle belle chose que d’attendre un enfant, de le mettre au monde et de l’élever… mais quel esclavage cela devait être pour une femme, même une reine, que de tomber enceinte perpétuellement. Je peux comprendre les dépressions de la reine Victoria, son aversion pour cet état… A cette époque, l’accouchement ne se faisait pas sans douleur, et il y avait toujours au bout la crainte de trépasser.
Oui c’est en effet compréhensible, ce qui est étonnant, c’est l’image qu’elle a réussi à véhiculer, qui occulte totalement cette facette de sa personnalité !
Oui article intéressant! Je ne savais pas que la reine Victoria était une sorte de féministe avant la lettre. Visiblement, elle aurait bien opté pour la régulation des naissances si les connaissances médicales et la rigueur théologique de l’époque l’avaient permis. Tel à été le triste sort des femmes jusqu’à la moitié du siècle dernier. Sans compter le risque de mortalité en couches ou post-partum effrayant au cours des siècles que l’ignorance, la fatalité ou la volonté soi-disant divine à fait perduré jusqu’à récemment en encore pas partout.
Sur ce sujet effectivement on peut la qualifier de féministe mais sur le sujet du droit de vote des femmes… beaucoup moins ! 🙂
Très bon article… Nous l’avons lu avec ma fille Julie, 14 ans, et nous nous sommes fait toutes sortes de réflexions mère-fille sur le rapport à la vie et à la féminité…A l’Histoire aussi. Merci encore
Merci pour ce commentaire très touchant 🙂
Bonjour …en 1848 elle n’a pas 4 années de répit mais 2 … dans votre article on passe de Louise, la 6e enfant, à Léopold, le 8e enfant … il manque Arthur né le 1er mai 1850. Article très bien écrit, malgré cette petite omission 😉
Merci pour la correction ! En effet comment ai-je pu oublier le cher Arthur ☺️
Je viens juste de découvrir votre article sur la Reine Victoria,j’adore l’histoire et j’aime beaucoup votre façon de la raconter.
Merci beaucoup Danielle !
Première fois sur votre site: SUPER BRAVO !!
Continuer ce beau travail, élégant et coloré, mais se refusant « d’en mettre » pour épater.
C’est par la série « Victoria » que je me suis finalement ramassé à vous lire. De ce que je constate, ils tournent assez souvent les coins ronds avec la vérité historique, mais c’est divertissant. Concernant l’attitude de Victoria vis-à-vis ses enfants, savez vous ce que ceux-celles-ci en pensait et disaient de leur mère ?
Article très intéressant comme toujours de votre part. Je me permets une remarque cependant : Le titre me semble bien sévère… on peut détester être enceinte, surtout de façon si rapprochée, et en aimer les fruits. Le comportement de la reine Victoria avec ses enfants tout au long de leurs vies semble prouver qu’elle les aimait. Peut être à sa façon, sévère et peu affectionnée, mais elle leur consacrait beaucoup de temps, leur adressait des lettres en leur donnant des conseils, et comme vous l’écrivez, allait jusqu’à assister à l’accouchement de l’une de ses filles. Quelle preuve évidente d’amour et d’attention !
Lorsqu’elle était mariée avec Albert, Victoria ne trouvait pas d’intérêt aux enfants, n’aimait pas les bébés et détestait être enceinte 🙂 Difficile de tout nuancer en un titre, c’est chose faite dans l’article 😉
Bonjour ! Merci pour ce bel article.
Est ce que tu en sais plus particulièrement sur la relation entre Edouard VII (Berthie) et la reine ?
Était est ce aussi conflictuel que dans le filé Le royal Confident ?
Merci !
Assurément la reine et son fils aîné s’entendaient très mal. Ils n’avaient aucun point commun et il est toujours difficile pour l’héritier de voir le règne de son père ou de sa mère traîner en longueur…
Merci beaucoup pour vos articles, très intéressants et bien documentés. Je viens de lire à la suite les 2 articles sur Victoria et, permettez moi cette remarque, mais dans celui ci vous parlez de sa cousine Charlotte morte en couches, mais Charlotte n’était elle pas sa tante, épouse de Léopold de Saxe frère de sa mère ? En tout cas, merci beaucoup pour tout
Elle était avant tout sa cousine, fille d’un des frères de son père, le futur George IV 🙂
Beau travail merci beaucoup. Moi j’ai une question pour vous savez-vous pourquoi c’est le second garçon Edward V11 de la Reine Victoria du Royaume-Unies qui est devenue souverain après sont décès de celle-ci et non sa première fille la Princesse Victoria. Merci
Bonjour Dominique ! En réalité dans la monarchie britannique, une femme n’accède au pouvoir que si le souverain n’a pas de fils pour lui succéder 🙂
30 septembre 2020
Alors une forme de féminisme (que je peux comprendre étant donné le contexte, l’absence de contraception, les risques liés à l’accouchement dont une partie étaient possiblement induits par l’interventionnisme “médical”) et de sexisme (intériorisé) en même temps ?
“si après tout ce que je subis je devais avoir une sale fille je crois bien que je la noierais. Je ne veux rien d’autre qu’un garçon.”
Elle était anti-allaitement. L’allaitement (à la demande et non écourté) espace les naissance.
Un article qui aborde l’éco-féminisme https://www.daliborka-milovanovic.fr/la-revolte-des-meres-manifeste/
Quel est l’intérêt de parler de féminisme ? C’est totalement anachronique ne pensez-vous pas ? ☺️
Mention TB,
mais à qui a-t-elle marié ses nombreux enfants ?