Tant que les femmes consentiront à être injustement gouvernées, elles le seront. Emmeline Pankhurst (1858 – 1928)
Dans l’Empire britannique de la seconde moitié du XIXe siècle, c’est la Reine Victoria qui gouverne l’Angleterre depuis des décennies. Pourtant, les femmes sont considérées comme des « citoyens de seconde classe ».
Qu’elles soient riches ou pauvres, paysannes ou bourgeoises, ouvrières ou nobles, elles n’ont pas davantage de droits qu’un criminel, qu’un enfant ou même qu’un malade mental. A métier équivalent, elles gagnent le tiers de ce que gagne un homme et n’ont pas accès à l’éducation. La femme mariée ? Elle ne s’appartient plus, « son identité est subordonnée à celle de son mari ».
Cette conception rétrograde de la femme, certaines vont tenter, à n’importe quel prix, de la faire évoluer. Elles sont alors persuadées que cette amélioration de leurs conditions de vie passe par le droit de vote des femmes. Retour sur l’histoire des suffragettes et sur le combat de ces Anglaises qui permit au Royaume-Uni d’accéder enfin au suffrage universel. C’était il y a un siècle.
Les Suffragistes : premières engagées pour le droit de vote de femmes
Seuls les hommes blancs aisés et propriétaires ont le droit de vote dans cette monarchie constitutionnelle qu’est alors l’Angleterre. Même nobles, les femmes n’ont le droit que de vivre dans l’ombre de leur mari.
Elle sont suffisamment riches mais comme elles sont femmes, elles sont exclues.
À partir de 1884, les choses évoluent. Une loi leur accorde le droit… de posséder leur propre corps ! Les femmes deviennent donc des individus, et à partir de ce moment-là, elles peuvent légalement prétendre à tous les autres droits.
Voilà qui arrange les affaires d’une certaine Millicent Garrett Fawcett. Née en 1847 dans une famille plutôt libérale, elle milite dès les années 1870 pour l’obtention du droit de vote pour les femmes. Veuve cette même année 1884, elle se consacre alors pleinement à la politique.
Persuadée qu’en faisant pression sur les députés, elles parviendront à les convaincre qu’elles sont aptes à faire partie du système politique, Millicent sensibilise les femmes à la question du droit de vote : ces groupes de femmes militantes deviennent « les Suffragistes ». En posant des questions telles que « Qui définit les lois ? », « Qui décide qui est citoyen et qui ne l’est pas ? », « Selon quels critères ? », les Suffragistes ébranlent tout le système de l’Angleterre victorienne.
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Les oppositions sont immédiates. Cette « révolution apparaît comme une réelle menace. Le rôle des femmes est différent de celui des hommes : elles sont avant tout des épouses destinées à faire des enfants et à s’occuper de leur foyer. Si les femmes s’occupent de politique, qui s’occupera du foyer ? Celles qui osent s’exprimer en public sont qualifiées d’hystériques.
Il est inconcevable pour beaucoup d’hommes et de femmes de la fin du XIXe siècle, que les femmes passent de la sphère privée à la sphère publique.
En 1897, Millicent Garrett prend la tête d’une toute nouvelle organisation qui réunit toutes les sociétés suffragistes du pays : la « National Union of Women’s Suffrage ». Sous son impulsion, la NUWS, qui compte des sympathisants féminins comme masculins, devient le principal mouvement suffragiste du monde.
Rassemblées sous une campagne unique pour plus d’efficacité, les Suffragistes multiplient les actions militantes, toujours dans la légalité. Selina Cooper, femme emblématique dans le monde de l’industrie textile, tente de mobiliser les ouvrières en faveur du droit de vote pour les femmes et rejoint le mouvement suffragiste.
En 1900, 29 859 signatures sont présentées aux députés de Londres. Pour autant, pas d’embellie sous le ciel de la politique. Cela fait maintenant 30 ans que Millicent Garrett Fawcett milite pour le droit de vote des femmes…
Les Suffragettes : « des actions, pas des mots »
D’autres femmes n’ont pas l’intention d’attendre 30 années de plus. Le 10 octobre 1903, Emmeline Pankhurst fonde, avec ses filles Christabel, Sylvia et Adela, la « Women’s Social and Political Union » (WSPU).
Membre du Parti travailliste indépendant, femme de caractère autoritaire et fortement engagée, Emmeline Pankhurst souhaite que la WSPU se concentre sur des actions concrètes, d’où leur slogan : « des actions, pas des mots ». Mais sa fille Christabel souhaite aller plus loin. Comme beaucoup de femmes de sa génération, elle est frustrée par les méthodes légalistes de Millicent Garrett et de ses pairs qui, selon elle, n’ont abouti à rien.
En 1905, Christabel et une amie se font éjecter d’un meeting politique pour avoir posé la question du droit de vote des femmes en haussant le ton car personne ne daignait leur répondre. Christabel crache sur un policier. Ce manque de respect est immédiatement transformé en infraction : les jeunes femmes sont arrêtées et emprisonnées, 7 jours pour Christa, 5 jours pour son amie. Toute la presse en parle.
Prenant conscience du pouvoir des manifestations et actions d’éclat, Emmeline Pankhurst se range à l’avis de sa fille, et opte pour une stratégie de confrontation.
Celles que l’on nomme péjorativement « les Suffragettes » vont désormais attirer l’attention du public sur leur cause en cherchant à faire parler d’elles à n’importe quel prix, en bien ou en mal.
Thérésa Billington Greig, une ancienne institutrice de 28 ans qui travaille à plein temps pour l’organisation depuis sa création, explique que c’est presque un devoir moral pour les femmes que d’enfreindre les lois, puisqu’ « elles ont été faites sans elles et contre elles. »
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Suffragistes et suffragettes : militantisme légal VS. activisme violent
Les Suffragettes multiplient les manifestations interdites, les prises de parole intempestives, les interruptions de réunions publiques, s’enchainent aux grilles du Parlement ou aux lampadaires des rues : comportements profondément choquants, mais il est désormais impossible pour le Gouvernement d’ignorer le mouvement.
Millicent Garret, leader des Suffragistes, n’approuve pas et ne collabore pas avec Emmeline Pankhurst, leader des Suffragettes. Même si elle reconnaît que les Suffragettes font avancer la cause des femmes de façon fulgurante, Millicent continue de croire en ses méthodes pondérées et légales, constitutionalistes. Le 7 février 1907, les Suffragistes organisent une grande manifestation : 5 000 femmes de toutes origines sociales et de tout âge traversent Londres, dans le froid et sous la pluie.
En 1906, le parti libéral prend le pouvoir après 11 ans de règne conservateur. Enfin ! Mais les nouveaux espoirs sont vite déçus : ce gouvernement est certes réformateur, mais pas pour les femmes, bien au contraire. Le Premier Ministre, Herbert Henry Asquith, est anti Suffragistes et Suffragettes. Il joue sur le fait que les femmes ne veulent pas de ce droit de vote. Si elles ne se mobilisent pas en nombre suffisant, c’est qu’elles ne sont pas intéressées !
Les Suffragettes décident de relever le défi. Le 21 juin 1908 a lieu à Hyde Park une manifestation gigantesque sous un soleil radieux. 50 000 femmes en robe blanche défilent, 200 000 personnes sont présentes. Mais le Gouvernement reste sourd, personne ne souhaite s’engager en faveur du droit des femmes. Même le Parti travailliste hésite entre batailler pour le droit des ouvriers, ou y intégrer les ouvrières. Après des années de lutte, la déception est lourde. Les Suffragettes perdent des militantes, qui se révoltent contre les manières violentes employées par la WSPU, et la personnalité trop despotique de sa fondatrice Emmeline Pankhurst.
Thérésa Billington Greig fait sécession et crée la « Woman Freedom League » : par des actions plus calmes, ses membres militent de façon passive en refusant de participer au recensement de la population ou de payer leurs impôts.
Guerre d’usure entre Suffragettes et forces de l’ordre
Mais ces femmes, qu’elles soient militantes activistes comme Emmeline Pankhurst et ses filles, légalistes comme Millicent Garret et Selina Cooper, ou civiques comme Thérésa Billington Greig, multiplient les actions… et la police les arrestations.
Pour leurs actions illégales, les Suffragettes sont régulièrement arrêtées. Emmeline, Christabel et Sylvia Pankhusrt en personne font plusieurs séjours en prison. Mais le jugement au tribunal offre à ces femmes une plateforme d’expression idéale. Les Suffragettes savent en effet très bien utiliser la publicité entourant les procès pour défendre le droit de vote. Les journaux étant très lus en Grande-Bretagne, la presse devient un moyen efficace de diffuser leurs idées.
En 1909, une Suffragette arrêtée et emprisonnée réclame le traitement d’une prisonnière politique et entame une grève de la faim. Elle reçoit une avalanche de soutiens de toute l’Europe. Bientôt, toutes les Suffragettes emprisonnées l’imitent.
Le gouvernement prend alors une mesure radicale en décidant de nourrir les Suffragettes de force, par la bouche ou par le nez : exercice particulièrement douloureux pour les femmes, qui ressortent le visage tuméfié. L’opinion publique est horrifiée… 116 médecins envoient une protestation au Premier Ministre, des militants libéraux quittent le parti.
Toujours grâce aux journaux, la population est de mieux en mieux informée. Les points de vue féministes commencent à être entendus. En 1910, Suffragistes et Suffragettes recensent 290 000 supporters.
Une violence accrue
Des projets de lois font naître une grande espérance au sein du parti d’Emmeline Pankhurst. La déception n’en est que plus grande lorsque le Gouvernement ne donne pas suite ! La violence reprend de plus belle. Le 18 novembre 1910, Emmeline Pankhurst, suivie de 300 Suffragettes, manifeste devant le Parlement contre l’abandon des projets de lois.
La répression policière est d’une extrême brutalité. Sous les ordres du nouveau Ministre de l’Intérieur Winston Churchil, 200 femmes sont arrêtées. Les forces de l’ordre ferment en revanche les yeux quand des badauds s’en prennent aux militantes, à celles qui ont osé franchir « le code de la femme respectable ».
La propre sœur d’Emmeline Pankhurst, brutalisée par la police, meurt de ses blessures à Noël. Plus de 130 femmes déposent plainte contre des policiers pour agression. Ce jour restera dans l’histoire sous le nom de « Black Friday » : vendredi noir. Les Suffragettes prennent même des cours d’arts martiaux pour pouvoir se défendre si elles sont agressées !
Le 1er mars 1912, des Suffragettes appartenant à la classe moyenne descendent dans la rue, chacune un petit marteau caché dans son manchon. Elles brisent toutes les vitrines de l’ouest londonien. Les Suffragettes ont définitivement abandonné le militantisme pacifique. Plus de 200 d’entre elles sont arrêtées quelques semaines plus tard, alors qu’elles s’en prennent cette fois à des bâtiments officiels.
Les Suffragistes commencent à considérer les Suffragettes comme des illuminées qui ne comprennent rien au militantisme, qui retardent simplement leur cause.
Sylvia Pankhurst est tellement radicalisée dans la violence qu’elle se brouille avec sa mère et ses deux soeurs. Fin mars 1912, le quartier général des Suffragettes est investi par la police. Christabel est obligée de s’enfuir en France, alors que sa mère est déjà en prison, arrêtée alors qu’elle cherchait à remettre une pétition au Roi. Depuis Paris, le mouvement devient clandestin, subversif.
Le 4 juin 1913 a lieu le Derby royal d’Ebson. Lors de la 3ème course, la Suffragette Emily Davison se jette sous les sabots du cheval qui court pour le Roi. Elle meurt 4 jours plus tard, sans avoir jamais repris conscience. Elle devient martyre du mouvement et les Suffragettes organisent pour elle des funérailles spectaculaires.
Les Suffragettes participent à l’effort de guerre et remportent « leur guerre »
En 1914, alors que Christabel Pankhurst et sa mère sont de nouveau réunies, la Première Guerre Mondiale stoppe toute action en faveur du droit de vote pour les femmes.
Tandis que les arrestations continuent, Emmeline Pankhurst opte pour une nouvelle stratégie : en échange de la libération de toutes les Suffragettes, elles cessent toute action violente et participent à l’effort de guerre en travaillant dans les usines. Marché conclu.
Dès 1916, certains soldats commencent à revenir du front. Des ouvriers pour la plupart, qui demandent le droit de vote. Après ce qu’ils ont vécu, le Gouvernement reconnaît qu’on ne peut le leur refuser.
Millicent Garret et Emmeline Pankhurst, parlant cette fois-ci d’une seule voix, exercent une pression constante sur les députés : les femmes aussi ont beaucoup contribué à l’effort de guerre ! Elles aussi ont beaucoup perdu. Le Gouvernement, qui croyait avoir enfin muselé les revendications des Suffragistes et des Suffragettes, ne peut plus se dérober. Il ne peut pas refuser aux femmes ce qu’il accorde aux hommes pour le même motif. Ce temps est révolu.
En 1918, le Parlement vote le Representation of the People Act : tous les hommes de plus de 21 ans, et femmes de plus de 31 ans qui sont mariées à un homme inscrit sur les lites électorales et propriétaires, ont désormais le droit de vote. Ce qui signifie 2 millions d’hommes supplémentaires et 6 millions de femmes ! Après 50 ans de combats pour changer la perception des femmes dans l’opinion, c’est un succès considérable.
C’est en juillet 1928 qu’une nouvelle loi instaure la parfaite égalité du droit de vote entre les hommes et les femmes. Tout individu de plus de 21 ans peut à présent voter… La lutte aura été rude.
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Sources
♦ Citoyennes. Portraits de femmes engagées pour le bien commun, de Florence Piron
♦ Emission proposée par ARTE : Les Suffragettes, ni paillassons ni prostituées
♦ Alternative Libertaire : 1903, les Suffragettes passent à l’action directe
Excellent article très fourni et très bien documenté. Merci à vous et bon dimanche
Merci pour ce commentaire, bon dimanche à vous !
Un excellent article, clair et détaillé ! Avec votre permission, je l’utiliserai pour que mes élèves que je souhaite faire travailler sur les luttes des femmes pour leurs droits . Cordialement ! Estelle
Vous avez ma permission ! 🙂
C’est à ça que ça correspond le black friday ???? Et on est tous trop content qu’il y ait des super soldes !? Je suis choquée !
Super article, sinon ! J’adore ce blog merci !
Si l’on cherchait toujours l’origine des mots et expressions… 😉
Le Black Friday des soldes n’a rien à voir avec les suffragettes. Il s’agit du jour suivant Thankgiving, fête importante aux Etats-Unis (fête des moissons à l’origine). Thanksgiving a lieu le 3e jeudi de Novembre. Le jour suivant, le vendredi (Friday) est du coup férié aussi, ce qui permet une pause de 4 jours. Les gens ont donc pris l’habitude, ne travaillant pas, d’aller faire du shopping le lendemain de Thanksgiving, le vendredi. Et il y avait tellement monde dans les rues (les rues étaient noires de monde) qu’on a pris l’habitude d’appeler ce vendredi le vendredi noir, le black Friday. Puis de faire des offres commerciales.
Bonjour. Tellement émue de découvrir à quel point des femmes ont souffert; et sont mortes parfois, pour un droit qui nous semble maintenant si évident.
La lutte a été longue !
Bonjour, excellent article j’adore
par contre j’ai une question , pourquoi ce mouvement (women’s suffrage mouvement) est-il né à la fin du XIXe alors que les femmes étaient depuis des siècles dans une position inférieure ?
Il est difficile de répondre à cette question, probablement parce qu’au XIXème siècle, les femmes prennent conscience de leurs droits et la notion d’égalité fait son chemin depuis la fin du XVIIIème !
Je savais que des femmes avaient beaucoup lutté, avaient été maltraitées pour demander qu’on leur accorde le droit de vote, mais à ce point-là, je n’aurais jamais pu l’imaginer. D’autant que ces hommes qui le leur refusaient étaient sensés être « responsables » et « civilisés »… Cherchez l’erreur. Merci beaucoup pour cet article bien documenté et très bien écrit, qui a éclairé ma petite lanterne ☺️. Je suis fière de vous, Femmes !
Merci pour ce commentaire 🙂
super article je voudrais m’en inspirer pour rédiger une partie de mon T.P.E. ais je votre autorisation
Vous l’avez !
m
erci pour toutes ces infos .il est a noter que pour traverser la manche et arriver en FRANCE il a fallu un temps certain!!!
Il est vrai que nous n’étions pas les plus avancés !
Bonjour,
Les suffragettes font partie de mon sujet d’étude sur l’obtention du droit de vote dans l’Europe du XXème siècle pour mon TPE (épreuve du bac) et je voulais savoir si vous aviez des informations complémentaires? en plus de votre article qui est déjà extrêmement complet, ça m’aiderait énormément et je voulais savoir si je pouvais utiliser les photos de votre article dans la production écrite de mon TPE? car elles sont de très bonnes qualités et assez intéressantes.
Merci! 🙂
Je vous autorise pour les photos, que j’ai trouvé sur internet moi-même ! Je n’ai pas d’informations complémentaires à vous donner mon travail est justement de synthétiser 🙂
Bonjour ,
après avoir lus cette article je voudrais savoir les périodes de l’histoire que vous avez sa pourrez être intéressant .
En ce moment je cherche de nombreuse revue , blog ou site parlant de l’histoire .
Parfait! Merci.
J’ai un devoir maison a faire en histoire et en anglais sur les suffragettes. Je voulais vous demander votre autorisation pour utilier un peu du contenu de cet article…
Merci d’avance
Avec plaisir
Merci pour cet article, bien écrit, documenté et illustré. Un regret toutefois : il n’est pas fait mention d’Elizabeth Garrett Anderson. Certes le combat de Pankhurst était plus voyant car physique mais Anderson uen suffragiste de premier plan notamment car elle fut la première femme docteur (la différence entre médecin (physician) et docteur (doctor) est importante au Royaume Uni), elle apprend le français seule, s’inscrit à l’université à Paris, où elle devient diplomée ; fonde un hôpital pour femmes avec du personnel exclusivement féminin, fonde un collège de médecine à Cambribdge, devient premier doyen femme de la faculté de médecine, première femme élue à la commission scolaire de Londres (London Board school) et enfin première femme élue maire d’une ville en grande-bretagne. Quelle bonne femme !
Oui c’est un beau destin également 🙂
bonjour, quelles sont vos sources svp?
Mes sources sont indiquées à la fin de l’article 🙂
Merci pour cet article magnifique!!
Merci à vous 🙂
Pour tout vous dire, j’ignorais toutes ces grandes étapes du mouvement des suffragettes.
Les nombreux séjours en prison, grève de la faim, les épisodes de violentes répressions… ça été une vraie lutte menée par ces braves femmes. Nous leur devons énormément pour les libertés civiles et sociales dont nous jouissons aujourd’hui.
J’en ai beaucoup appris avec cet article.
Merci à vous!
Il est vrai que le combat fut rude !
Svp, puis je avoir vos références (nom et prénom) pour pouvoir citer votre article dans un travail de recherche que je suis en train de rédiger. Merci!
Marie Petitot 🙂
Merci Marie!
Bonjour, nous sommes trois élèves de première générale du lycée La Mennais . Nous travaillons sur le droit des femmes en Angleterre, nous trouvons également votre article très intéressant avec de très belles images. Pouvons-nous utiliser certaines informations de votre article pour notre exposé d’EMC ?
Cordialement.
Oui bien sûr !
Bonjour, merci pour cet article! Est-ce que ça serait possible d’avoir la source précise de la citation de Thérésa Billington Greig sur le devoir moral des femmes d’enfreindre les lois : « elles ont été faites sans elles et contre elles. » ? Est-ce qu’elle est extraite de » Citoyennes. Portraits de femmes engagées pour le bien commun »? La vidéo arte n’est plus en ligne… Bref, ça m’interesserait d’avoir la source de cette citation, peut être dans un des écrits journalistiques de l’auteure? Merci
En effet la vidéo Arte n’est plus en ligne et je ne retrouve plus d’où est extraite cette citation ! Si vous trouvez, n’hésitez pas à me le signifier que je puisse aussi le préciser 🙂
Bonjour, je suis élève en 3eme et je voudrais parler de la lutte des femmes. Je voulais vous demander si vous accepteriez que j’utilise votre article pour mon oral ? Avec parcimonie et en donnant la source bien sur. Je vous souhaite une très bonne continuation. Et vous remercie d’avance !
Bien sûr ! Bonne continuation !
Il me semble bien que Mary Jane, la soeur d’Emmeline Pankhurst, n’est pas du tout décédée des blessures du Black Friday. Elle a été arrêtée cinq jours après, et en détention elle a succombé à Noël à cette horreur qu’était le gavage.
En tout cas, merci pour cet article…il faut que cette partie de l’Histoire soit connue davantage !
Merci pour cette précision, auriez-vous la source qui mentionne ce fait ? 🙂