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Katia et Alexandre II : le cœur et les sens

Alexandre II de Russie et Catherine Dolgorouki, Katia pour les intimes, s’aimèrent avec passion. Une relation fusionnelle qui fit scandale, mais qui dura jusqu’à la fin… jusqu’au drame…

La solitude d’un homme

Le 4 avril 1866, le Tsar Alexandre II échappe de justesse à une tentative d’assassinat. Personnellement visé pour la première fois, il est en état de choc. Il a supprimé le servage, réformé l’administration, l’armée et la justice… Et pourtant ! Quoi qu’il entreprenne, on le critique. Il n’en fait pas assez pour les uns, ces fameux « nihilistes », des progressistes issus de la jeunesse remuante qui prônent la destruction totale du régime, et trop pour les autres, ces conservateurs qui grouillent au sein même de la famille impériale.

Alexandre II se sent profondément désabusé. Les joies de la famille, strictement encadrées par le rituel contraignant de la Cour, n’apportent aucun apaisement au souverain. Son épouse, la tsarine Maria Alexandrovna, n’est plus que l’ombre d’elle-même. La jeune fille piquante et candide qui l’a séduit vingt-quatre ans auparavant, mère de ses huit enfants, n’est plus qu’une fleur fanée. Elle erre comme une âme en peine, perpétuellement rongée par la maladie et la mélancolie.

Alexandre est alors plus seul que jamais. Soudain, sa vie sentimentale s’illumine…. Celle qu’il courtise depuis deux ans s’est enfin donnée à lui : Catherine Dolgorouki est une révélation !

La tsarine Maria Alexandrovna par Winterhalter en 1857 - Hermitage
La tsarine Maria Alexandrovna par Winterhalter en 1857 – Hermitage

« Mon adorable Impératrice »

Catherine, qui a perdu son père très jeune, appartient à une ancienne et noble famille de Russie, mais ruinée. Elle étudie à l’Institut Smolny, pensionnat de Saint-Pétersbourg pour jeunes filles bien nées. Il a été créé par Catherine II sur l’exemple du Saint-Cyr de Mme de Maintenon. Le couple impérial visite souvent l’établissement. A dix-sept ans, Catherine a achevé ses études et s’installe chez son frère aîné, le prince Dolgorouki.

Un jour de printemps de l’année 1864, alors qu’elle se promène au jardin d’Été, elle rencontre l’Empereur, qui la reconnaît. Il engage la conversation. Elle est si belle, cette jeune fille aux cheveux châtains et soyeux, à la peau d’ivoire et au sourire enjôleur… Il insiste pour la revoir. Catherine, à la fois amusée, flattée et effrayée d’avoir été distinguée par le tsar, accepte. Ils se retrouvent dans diverses résidences d’été du souverain. Mais elle refuse de se donner à lui.

En avril 1866, lorsqu’elle apprend qu’il vient d’échapper à la mort, son cœur manque un battement. Elle se rend compte de tout ce qu’il représente pour elle. Cet homme malheureux, elle l’aime et peut lui redonner goût à la vie. Au cœur du parc de Peterhof, dans le charmant pavillon du Belvédère, elle cède.

Il a trente ans de plus qu’elle, mais peu leur importe ; ils vivent une révélation sensuelle réciproque que le temps n’émoussera jamais.

Le tsar renaît. Le soir même de leurs premiers ébats, il lui écrit en français, la langue du cœur :

Aujourd’hui, hélas ! je ne suis pas libre ; mais, à la première possibilité, je t’épouserai, car je te considère, dès maintenant et pour toujours, comme ma femme devant Dieu. A demain. Je te bénis !

Elle lui répond avec ce même empressement, évoquant dès le début de leur liaison cette idée de mariage que le tsar a lui-même suggérée. Les deux amants se voient dès que le tsar est libre, dans le pavillon, leur « cher nid ». Alexandre la couvre de surnoms affectueux : « cher ange »,« ange de mon âme », « Doussia », « Katia », « mon adorable Impératrice »… L’automne revenu, la Cour retourne dans la capitale. Alexandre remet à sa maîtresse une clef, qui lui permet de se rendre, trois ou quatre fois par semaine, au palais d’Hiver. Elle rejoint les appartements du tsar par un escalier secret.

Catherine Dolgorouki, "Katia"
Catherine Dolgorouki, « Katia »

Une correspondance teintée d’érotisme

Cette liaison clandestine est rapidement de notoriété publique. La cour bruisse de rumeurs, mais rien n’est officiel. Ce qui est certain en revanche, c’est que les amants ne peuvent pas se passer l’un de l’autre.

En juin 1867, le tsar vient en visite officielle à Paris, à l’occasion de l’Exposition universelle. Il est accueilli personnellement par Napoléon III, et loge à l’Elysée. Il installe la chère Katia dans un hôtel discret tout proche, pour qu’elle puisse le rejoindre dès la nuit tombée.

A ses yeux, c’est elle la principale attraction de l’Exposition parisienne.

Alexandre lui écrit chaque soir, qu’ils se soient vus ou non, l’assurant de son engagement total. Elle répond de même. Surtout, ils partagent une libido extrêmement sensuelle et exigeante : ils sont en plein accord sur le plan sexuel. Sous leur plume naît une correspondance inédite, érotique et très directe. Ainsi lui écrit-il par exemple :

Je confesse que ces souvenirs réveillent ma rage de me replonger dans ton délirant coquillage. Oh oh oh, j’en souris, je n’ai pas honte, cela est naturel !

ou encore :

Allongé immobile sur le canapé, j’ai joui jusqu’au délire, tandis que tu bougeais sur moi (…) nous sommes faits l’un pour l’autre et je te vois devant mes yeux, maintenant au lit, maintenant sans culotte.

Ils se cherchent du regard lors des réceptions officielles, s’envoient des mots d’amour à toute heure du jour et de la nuit, et estiment leur union sacrée, comme voulue par Dieu. Une passion qui ne s’émoussera pas plus que leur désir l’un de l’autre. Ainsi Alexandre écrit-il encore à Katia des années plus tard :

Nos bingerles (petit nom qu’il donne à leurs ébats) furent délicieux, nous étions comme fous à expérimenter la frénésie de plonger l’un dans l’autre dans toutes les positions imaginables. Comment pourrais-je oublier : j’étais couché sur le dos, et tu me montais comme un cheval.

Alexandre II
Alexandre II

Une place à la Cour ?

Katia loge à présent dans un somptueux hôtel avec son frère et sa belle-sœur. Elle possède ses propres équipages et domestiques. Il met à sa disposition, au palais d’Hiver, l’ancien cabinet de son père Nicolas Ier. Lorsqu’il est en déplacement, Alexandre II loue à sa maîtresse un hôtel non loin des résidences impériales, Tsarskoïe Selo, Peterhof, Livadia…

Pour qu’elle puisse être reçue à la Cour, il la nomme… demoiselle d’honneur de la tsarine. Maria Alexandrovna, résignée, croit à une passade.

Comment pourrait-elle imaginer qu’Alexandre, si distant d’habitude, se laissait aller auprès de sa Catiche à des débordements indignes de son âge ?

Mais Katia préfère s’éloigner de la Cour. Elle ne supporte pas ces yeux suspicieux braqués sur elle lorsqu’elle paraît en public. Et pourtant, en excellente danseuse, elle adorerait se rendre plus souvent aux bals de la Cour ! Parfois, elle laisse exploser cette frustration, comme en janvier 1868 :

Vous ne vous sentez pas aussi solitaire que moi et c’est pourquoi vous ne pouvez pas comprendre. Vous ne m’aimez pas aussi passionnément. Mon ange, ayez pitié de moi car je suis si seule !

Mais elle aime le tsar, alors elle supporte… en attendant qu’un jour il puisse l’épouser. Il le souhaite aussi, car plus que jamais, elle est sa véritable femme. Il la tient au courant de toutes les affaires politiques, lui confie ses idées de réformes, s’épanche auprès d’elle des contrariétés que lui valent les coteries de cour et les dissensions au sein de la famille impériale.

Elle l’écoute avec compassion, mais n’intervient guère dans les affaires de l’Etat, contrairement à ce que les mauvaises langues commencent à véhiculer. En outre, Alexandre II est jaloux de son pouvoir. C’est lui qui décide. Il a besoin d’une confidente, pas d’un ministre, elle semble l’avoir compris.

Catherine Dolgorouki, "Katia"
Catherine Dolgorouki, « Katia »

Une seconde famille

À la fin de l’année 1871, Katia attend un heureux événement. Le 30 avril 1872, elle accouche difficilement d’un fils, Georges, dit Gogo. Même si la naissance est gardée secrète, Alexandre II, qui a craint pour la vie de la mère, est aux anges. Il remercie son amante à sa façon, rajeuni par cette passion dévorante : « J’aime notre folle manière de faire l’amour et j’y plonge à chaque fois ».

La Cour, toutefois, est vite au courant de la naissance illégitime. La famille impériale est consternée. La tsarine, rongée par la maladie, n’a ni l’envie ni la force pour se battre contre l’intruse.

Alexandre « nage en plein bonheur conjugal ». Katia donne naissance à une fille, Olga, l’année suivante. Un autre garçon, Boris, nait en 1876 mais ne survit pas. Cette nouvelle vie de famille procure un peu de baume au cœur d’Alexandre II. En 1877, il s’inquiète de la guerre russo-turque qui se prépare et s’en ouvre à sa chère Katia :

Que Dieu nous vienne en aide et bénisse nos armes ! Je sais que personne ne comprend mieux que toi ce qui se passe en moi, au commencement de la guerre que j’avais tant désiré pouvoir éviter.

Le 21 mai 1877, Alexandre part suivre les opérations. Les adieux à sa maîtresse sont déchirants. Il lui écrit dès le surlendemain : « Mon pauvre cœur se sent brisé de t’avoir quittée et je sens que j’emporte ta vie et que la mienne est restée avec toi ». Il continue à confier ses angoisses à Katia, ses humeurs aussi. Il lui parle de l’Angleterre et de la politique trouble de la Reine Victoria, qu’il appelle « cette vieille folle de reine » !

La guerre est victorieuse, mais la Russie n’en retire aucune gloire et la politique extérieure du tsar est âprement contestée. Alexandre, vieilli par les épreuves, se réfugie une fois de plus dans le bonheur de sa vie de famille toute bourgeoise. Mais ces amours clandestins ne le satisfont plus. Il veut Katia auprès de lui à chaque heure du jour et de la nuit.

Georges Alexandrovich, premier enfant de Katia et Alexandre II
Georges Alexandrovich, premier enfant de Katia et Alexandre II

Deux souveraines ?

Stupéfiant son monde, Alexandre installe sa maîtresse au palais d’Hiver, résidence luxueuse et officielle de la famille impériale. Elle dispose d’appartements situés juste au dessus des siens ! Maria Alexandrovna, proche de la mort, confie à son amie la comtesse Alexandrine Tolstoï :

Je pardonne les offenses qu’on fait à la souveraine ; je ne peux prendre sur moi les tortures qu’on inflige à l’épouse.

La double vie d’Alexandre II indigne son fils, le tsarévitch. Cet adultère affiché laisse les courtisans perplexes. Deux souveraines cohabitent à présent, mais aucune n’entretient un semblant de vie de cour. L’une est trop malade, l’autre trop… illégitime. Leur sympathie penche naturellement pour la tsarine. Ils jugent la présence de Katia infamante et la suspectent d’être une ambitieuse intrigante qui dirige l’esprit de son amant.

En imposant la présence de la favorite au palais, Alexandre satisfait certes son désir d’intimité avec une maîtresse qu’il idolâtre, mais dresse contre elle toute la cour.

Katia se sent plus seule que jamais. La haine, elle la respire autour d’elle. Alors, pour l’amour du tsar, elle sacrifie sa vie publique. Un heureux événement lui rend le sourire : le 9 septembre 1878, Katia donne naissance à une deuxième fille : Catherine.

1880 : l’année du changement

Durant toutes ces années, le terrorisme s’active. Depuis 1866, Alexandre a miraculeusement survécu à six tentatives d’assassinat. Katia a peur en permanence pour la vie de son amant.

Le 5 février 1880, c’est la salle à manger du palais d’Hiver que les terroristes parviennent à faire exploser. Alexandre, qui doit dîner ce soir-là avec le grand-duc de Hesse et son fils, se trouve encore dans un salon contigu car ses invités ont été retardés par leur train. Si ce train avait été à l’heure, ils seraient morts tous les trois. Le bilan est lourd : onze morts et cinquante-six blessés, des soldats. Ce complot, spectaculaire, et qui a failli réussir, glace d’horreur la population et l’entourage du tsar. Katia a cru défaillir en entendant l’explosion.

Le 22 mai 1880, la tsarine Maria s’éteint au palais d’Hiver, à l’âge de cinquante-six ans. Le tsar, pourtant réellement en deuil, ne peut pas s’empêcher de ressentir un troublant sentiment de délivrance. La voie est libre. Son amour avec Katia va pouvoir être légitimé. Doucement mais sûrement.

Catherine Dolgorouki, "Katia"
Catherine Dolgorouki, « Katia »

Mais il n’a pas prévu que ce sentiment de libération se manifesterait de façon extrêmement puissante chez Catherine. Elle qui a attendu durant plus de quinze ans, sacrifiant tout pour cette vie illégitime, se montre à présent d’une impatience incroyable. Ce mariage promis, elle le veut. Tout de suite. Elle ne laisse aucun répit à son amant. Il écrit :

Jamais Katia ne m’a autant tourmenté que ces jours-ci. En définitive, je lui ai promis de la couronner.

Alexandre, peut-être aussi conscient que sa vie ne tient qu’à un fil depuis que les tentatives d’assassinat se multiplient, désire avant tout que Catherine soit heureuse.

Longtemps reléguée dans l’ombre, privée de tout contact avec le monde extérieur, elle a droit, pense-t-il, à une éclatante revanche.

Les ministres supplient Alexandre de réfléchir aux conséquences d’une décision si précipitée. Ne peut-il pas attendre un an, comme l’exige la tradition orthodoxe ? Non. Alexandre, 62 ans, épouse en grand secret Catherine, 33 ans, le 18 juillet 1880, dans un petit salon isolé de Tsarkoïe Selo. Ils sortent ensuite en calèche, profiter du soleil avec Georges et Olga. Alexandre, comme habité par un pressentiment, s’exclame : « Je suis effrayé de mon bonheur. Ah ! Que Dieu ne me l’enlève pas trop tôt ! » Catherine note le soir même : « C’est le jour le plus heureux de ma vie ».

Pourtant, Alexandre n’ose provoquer davantage la famille impériale, vite au courant de leur union, en la faisant couronner Impératrice. Pour se faire pardonner, il confère à ses enfants le titre de princes et princesses Yourievski. Il dépose pour elle 3 millions de roubles à la banque d’État.

« N’est-ce pas trop tôt pour rendre grâce à Dieu ? »

 La vie de Katia est transformée. Elle prend place aux côtés du tsar dans le train impérial, participe à tous ses déplacements, à la lumière du jour ! Le 28 novembre 1880, il l’installe dans un somptueux appartement au palais d’Hiver. Pour la première fois, ils font chambre commune et dorment dans le même lit !

Katia, cependant, déchante vite. Elle ne dispose toujours pas des honneurs accordés d’ordinaire à l’épouse du tsar. Elle doit céder le pas aux enfants dynastes d’Alexandre. A table, elle ne peut s’asseoir en face de l’Empereur, ni présider aux divertissements de Cour.

Avec une permanente mesquinerie, on lui fait comprendre et on lui rappelle au besoin qu’elle n’est pas complètement de la famille.

La situation est intenable pour la jeune femme. Alexandre s’en rend compte. Il songe à la faire couronner, mais doit bien vite y renoncer devant la levée de boucliers. Alors, il imagine une solution radicale : abdiquer en faveur de son fils Alexandre, âgé de trente-cinq ans, et aller s’installer avec Katia et leurs enfants sur la Côte d’Azur…

Alexandre II
Alexandre II

Le 18 mars 1881, Alexandre II se rend au manège du palais Michel pour assister à la relève de la garde, comme chaque dimanche. En début d’après-midi, le cortège revient du manège. Soudain, une première explosion. Des morts… Le tsar est indemne, miracle ! Refusant de fuir, il veut rencontrer celui qui a voulu attenter à sa vie.

Il remercie Dieu de l’avoir épargné une huitième fois. Le fanatique lui rit au nez : « N’est-ce pas trop tôt pour rendre grâce à Dieu ? ». Une seconde explosion projette le tsar à terre. Les jambes éclatées, il ne peut plus bouger. Il murmure, avant de perdre connaissance : « Portez-moi au palais… Et là, mourir… »

Katia s’effondre en larmes sur le corps déchiqueté de son mari, embrassant son pauvre visage couvert d’éclats. Le tsar, victime d’une terrible hémorragie, est déjà loin, et n’entend pas les mots d’amour qu’elle murmure inlassablement. Il meurt quelques instants plus tard. Témoin de cette horrible agonie : son petit-fils Nicolas, le futur Nicolas II…

Le rêve brisé

Le peuple est traumatisé. Alexandre II a été abattu alors qu’il prévoyait de moderniser la Russie de façon stupéfiante. Le règne de son fils sera une régression catastrophique, qui conduira à la tragédie pour son petit-fils.

Katia est accablée de douleur. On la voit, vêtue de noir, pour les funérailles du défunt, couper sa chevelure et la déposer entre les mains de son amour perdu. Elle comprend qu’elle n’a plus sa place à la Cour, et quitte peu après la Russie avec ses enfants. Elle débarque à Paris au printemps de 1882. Elle profite alors d’une liberté retrouvée, goûtant à une vie sociale fastueuse. Elle est reçue dans les salons les plus courus avec tous les honneurs. Mais les années passent sans qu’elle ne puisse se détacher du souvenir d’Alexandre. On ne lui connaît aucune autre liaison.

Elle décide même de réaliser leur rêve commun en achetant une propriété sur la Côte d’Azur. Veuve, ne se remariant jamais, elle y perçoit les échos de la première guerre mondiale puis de la fin tragique des Romanov, avant de s’éteindre à l’âge de 75 ans, en 1922.

Sources

♦ Alexandre II : Le tsar libérateur, de Henri Troyat

♦ La saga des favorites, de Jean des Cars

♦ La saga des Romanov, de Jean des Cars

♦ La dictature du coeur : Catherine Dolgorouki

♦ Les Romanov 1613 – 1918, de Simon Sebag Montefiore

Cet article a 44 commentaires

  1. chrishasenfratz

    Curd Jurgens en Alexandre II et Romy Schneider en Katia : c’était en 1958 pour le film Katia
    Très belle histoire d’amour
    Merci pour cette belle évocation

  2. Knyszuk

    C’est ce qu’on appelle un grand amour partagé.
    Merci pour ce récit qui donne envie d’en savoir davantage sur cette période de l’histoire russe alors qu’on commémore cette année la révolution de 1917…

    1. Plume d'histoire

      Une très touchante histoire d’amour en effet !

  3. Abbaoui Laurence

    Que sont devenus ses enfants ?

    1. Plume d'histoire

      Ses 3 enfants ont tous passé l’âge adulte et se sont mariés 🙂

  4. Athenais

    le film avec Romy Schneider est juste un résumé de l’histoire réelle …. d’ailleurs leurs enfants ne sont pas évoqués dans le film alors qu’ils en eu quatre.
    Comme Mme de Maintenon, Katia n’a jamais été acceptée par la famille de son époux, elle n’a pas eu les prérogatives d’une souveraine même si au contraire de Mme de Maintenon, Katia a eu une existence légitime dans la vie du tsar alors que Mme de Maintenon est toujours restée dans l’ombre …
    Dommage que le peuple russe n’ai pas compris cet empereur empreint de modernité et de changement…

    En tout cas très intéressant

    1. Plume d'histoire

      J’éprouve une grande admiration pour Alexandre II, le plus touchant des Romanov ! C’est une magnifique histoire que sa relation avec Katia…

  5. Rotdenken

    Je ne connaissais pas du tout cette histoire, comme je connais peu l’histoire russe d’une façon générale. Ton article est bien rédigé et fort intéressant, je te remercie pour cette découverte historique. Je vais m’abonner au blog 🙂

    1. Plume d'histoire

      Merci beaucoup ! Je suis heureuse de te compter parmi les quelques 350 abonnés 🙂

  6. Anna

    Merci pour tous vos articles, passionnants et vivants

    1. Plume d'histoire

      Merci de prendre le temps de commenter 🙂

  7. BADER Nicole

    J’adore les histoires d’amour de ces grands personnages, je vais revoir ce fameux film et m’abonner à votre blog, merci!

    1. Plume d'histoire

      Merci à vous, je suis ravie de compter un nouveau lecteur 🙂

  8. Daniel

    Excellent article sur cet aspect de la vie d’un Romanov, celui qui a aboli le servage!

    1. Plume d'histoire

      Il n’en a pas été récompensé !

  9. sarah

    j’ai adoré cet article vraiment passionnant.

    1. Plume d'histoire

      Merci !

  10. Catherine

    Bravo pour cet article très documenté, de plus votre site est très esthétique. Je viens de m’abonner, au plaisir de vous lire…

    1. Plume d'histoire

      Merci beaucoup ! À très vite pour de nouveaux articles

  11. Nicole Degrave

    Passionnant . C est un vrai plaisir de vous lire.

    1. Plume d'histoire

      Merci beaucoup !

  12. Fab

    Histoire d’amour captivante réhabilitant complètement celle qu’on a trop souvent qualifiée d’intrigante . Texte superbe . Merci infiniment

    1. Plume d'histoire

      Alors qu’en réalité elle était autant amoureuse de lui qu’il l’était d’elle !

  13. ferradou

    Merci pour votre explication claire et passionnante

    1. Plume d'histoire

      Merci !! 🙂

  14. Kriss Rohard

    Je ne connaissais pas la différence entre l’histoire avec un grand H et et celle relatée par le film je viens de me documenter et c’est l’intérêt de tous ces films, dits mièvres, qui en réalité suscitent la recherche historique t très belle soirée merci

    1. Plume d'histoire

      Très bon film au demeurant 🙂

  15. TALEC

    Votre texte éclaire remarquablement le film Katia !

  16. noisette27

    Bonsoir, j’ai vu dernièrement Katia avec la talentueuse Romy Schneider et le tout aussi talentueux Curd Jurgens. J’ai bien aimé ce film sur ce je me suis plongée dans la biographie de Alexandre II de Henri Troyat, j’adore la Russie. Sur ce j’ai eue envie d’en connaître plus sur cette mystérieuse Katia.. Je me suis achetée une biographie d’elle ‘le démon bleu du tsar » reçu il y a deux jours, j’ai hâte de le lire et d’en savoir plus sur elle. Une belle histoire d’amour terminée si tragiquement. J’ai pensé également à votre blog, si riche et si intéressant à lire. J’ai donc partagé en vous mentionnant votre article sur mon mur. Merci beaucoup d’avoir fait ce blog si passionnant. Amitiés.

    1. Plume d'histoire

      Merci pour ce commentaire, et pour vos compliments sur Plume d’histoire 🙂

  17. Marguerite Van

    Vos commentaires ont éclairé ma lanterne et je vous en fait compliments!

    1. Plume d'histoire

      J’en suis ravie 🙂

  18. Lisa L.

    Merci et bravo pour cet article qui a corrigé les idées fausses que j avais sur cette relation.

    1. Plume d'histoire

      Merci pour ce commentaire !

  19. Camille

    Bonjour,

    je voulais commenter depuis un certain temps votre très bel article, j’ai finalement trouvé le temps pour ! Cela fera 18 ans cette année que j’ai commencé à m’intéresser à Alexandre II, en qualité de souverain bien entendu mais aussi d’homme. J’avoue, sa relation avec Katia n’est pas ce qui m’intéresse le plus chez lui, même si elle s’avère assez touchante. J’apprécie toujours qu’un article revienne dessus avec sérieux, d’autant qu’il est rare de trouver de bons articles en français sur Alexandre II, tsar généralement éclipsé par son malheureux petit-fils Nicolas II (ou par son arrière-petite-fille Anastasia). À ce jour, je ne crois pas avoir trouvé d’émission en français parlant d’Alexandre II, hormis quelques podcasts radio de qualité variable. Heureusement, la Grande-Bretagne et bien entendu la Russie ont proposé plusieurs bonnes émissions centrées sur lui (bien sûr il y a toujours le souci de la langue, surtout dans le second cas ^^).

    Concernant Katia, il existe un livre écrit en français que j’apprécie particulièrement :  »Alexandre II et Katia – Leur véritable histoire » paru en 1991 par Marie-Bernadette Dupuy. Il n’est plus publié malheureusement, mais si par hasard vous le trouvez en occasion, je vous le conseille ! Il en existe un autre, plus récent (2003), intitulé  »Le démon bleu du tsar de Laurence Catinot-Crost. Pour les films, à noter qu’il en existe un autre en plus de celui bien connu avec Romy Schneider :  »Katia » (1938) de Maurice Tourneur, qui fut très populaire dans les années 40.

    Au plaisir de vous relire prochainement !

    1. Plume d'histoire

      Merci beaucoup pour ce commentaire et pour tous ces conseils de lecture et de films sur le sujet 🙂

  20. Caroline Guézille

    Je deviens accro à votre blog, merci!!!!

    1. Plume d'histoire

      J’en suis ravie 🙂 🙂

  21. M

    Bonjour et merci pour cet article fascinant. Je dois avouer que les extraits de ces lettres ont piqué mon intérêt et que je voudrais feuilleter l’ensemble de la correspondance ! Puisque vous les citez, peut-être les avez-vous à votre disposition, ou savez-vous où les trouver ? Merci d’avance de votre aide…

  22. Pascale

    Juste une question qui n’a rien à voir : il y a quelques jours, j’ai laissé deux commentaires sur d’autres pages (mes tout premiers commentaires) et je viens de regarder, ils n’y sont plus. Pourquoi ?

    1. Plume d'histoire

      Tout simplement parce que je dois d’abord valider les commentaires pour qu’ils apparaissent, ce que je viens de faire 🙂

  23. Marie-Christine Sart

    Bonjour, faisant des recherches sur la période allant de 1905 à 1920, il ya des lieux impossible à retrouver actuellement. Pourries-vous m’aider ? Exemple le puits de la mine Selmskaïa
    Bonne journée

  24. Marie-Christine Sart

    Erreur c’est le puits de la mine de Selimskaïa

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