Nous sommes à Toulouse, dans le quartier historique des Carmes. Au 13 de la rue de la Pleau, derrière une haute façade en briques percée d’une porte cochère, le visiteur intrigué pénètre dans une cour intérieure. Au fond, se détache l’entrée du Musée des Arts Précieux Paul Dupuy qui renferme 150 000 objets et œuvres d’arts d’une préciosité et d’un éclectisme inouïs. 10 000 de ces pièces appartenaient au grand collectionneur et fondateur du musée : Paul Dupuy. Laissez-moi vous raconter l’histoire de cette personnalité étonnante et vous faire découvrir certains chefs-d’oeuvre du Musée Paul-Dupuy, un établissement unique en son genre ! Merci à toute l’équipe pour cette visite guidée enchanteresse.
Paul Dupuy, un collectionneur à « contre-mode »
Né à Toulouse le 10 janvier 1867, Paul Dupuy appartient à une famille bourgeoise ayant bâti sa fortune prospère sur le commerce des épices et… du cornichon, abondamment produit dans la région (le condiment fait fureur en Angleterre !) Élève doué et assidu, notre jeune Toulousain obtient le Premier Prix de lecture de son Lycée en 1873 avant de s’orienter vers de solides études d’ingénierie.
Ingénieur diplômé de l’École centrale mais « noctambule impénitent », Paul Dupuy est plus intéressé par l’opéra (et les chanteuses d’opéra), l’art, l’histoire toulousaine et les habitudes de l’ancien temps que par le cours des denrées.
Jean de Saint Blanquat
Laissant la direction des affaires familiales à son frère Alfred, président de la Chambre de commerce, Paul mène une vie très libre. Sa fortune le mettant à l’abri des contraintes matérielles, il consacre son existence à l’assouvissement de sa passion pour l’art.
Entre une grasse matinée, un déjeuner fin, la visite d’une amie, une après-midi au café et une soirée au Théâtre du Capitole, il trouve toujours le temps d’aller écumer les antiquaires, marchands de tableaux et d’estampes, bouquinistes à la recherche de la pièce rare qui rende vivant le passé de sa ville et qui à l’époque n’intéresse pas grand monde.
Jean de Saint Blanquat
Paul Dupuy se jette corps et âme dans cette quête d’acquisition à la fois compulsive et avisée. Homme de goût et d’érudition qui se pique d’ethnologie et d’histoire de l’art, il correspond avec les savants et les artistes de son temps, notamment les intellectuels de sa ville de coeur qui restera toujours Toulouse. Collectionneur iconoclaste et moderne, il achète autant des pièces décoratives précieuses et rares que des témoignages de la vie rurale et bourgeoise, populaire et domestique des familles toulousaines. C’est pourquoi son successeur au musée, Robert Mesuret, le décrira comme un amateur d’art à « contre-mode » !
Il vogue assurément à contre-courant des collectionneurs de son époque. Dans son « bric-à-brac » éclectique qui, il en est persuadé, trouvera un jour son public, s’entassent « des boîtes de dragées ou de savon en carton peint, des fleurs en céramique tombées de la Halle des Carmes, des terres cuites du Lauragais, des porcelaines des Pyrénées, des boîtes à couture, des morions relevés en pointe, l’apothicairerie des Jésuites, des cadenas, des boîtes à jetons, livres, photos, fourchettes, écritoires, monnaies… »
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Il chine encore chez les antiquaires des meubles et des éléments de sculpture médiévale, se procure un nombre colossal de dessins et d’estampes, souvent le fruit du travail d’artistes toulousains. Son énergie et son enthousiasme forcent l’admiration. Cette période de sa vie est aussi celle… de l’amour épanoui.
Henriette Baréty, cantatrice et « concubine » de Paul Dupuy
Paul Dupuy est connu pour être un bon vivant ainsi qu’un grand mondain soucieux de son apparence. Son ami Joseph Rozès de Brousse, poète et archéologue toulousain, notera d’ailleurs : « Jusqu’aux derniers mois de sa vie, il avait gardé une jeunesse et une sveltesse étonnantes ».
Notre collectionneur a aussi la réputation d’être un séducteur insatiable. Il est vrai qu’il demeure toute sa vie célibataire, comme s’il refusait la prison du mariage. Faut-il croire la légende toulousaine qui peint un tableau bien fantasque de la vie nocturne de Paul Dupuy ? La maison close de haut standing qui fait face à son hôtel particulier entretient, à l’époque, tous les fantasmes : le collectionneur céderait à toutes les débauches dans cet endroit privilégié à l’abri des regards ! Pourtant, il faut admettre qu’une seule femme semble occuper durablement son coeur : la grande cantatrice Henriette Baréty.
C’est en 1856 (environ) qu’Henriette Baréty (ou Baretti) voit le jour. Si son lieu de naissance est incertain, on sait que sa petite soeur Marguerite, qui sera artiste à l’Odéon et au théâtre Michel, naît à Royan en 1861. Après avoir débuté, toute jeune, dans la comédie aux Variétés de Paris, Henriette fait des études de chant sous la direction du ténor Duprez.
Elle se distingue rapidement par sa « belle et impeccable maitrise vocale ». D’une nature ardente, profondément éprise de son art, Henriette connaît une magnifique carrière de cantatrice. Elle occupe pendant près d’une vingtaine d’années les premiers rôles sur les grandes scènes de France et d’Europe : Rouen, Marseille, Anvers, Bruxelles, La Haye, Toulouse…
En 1893, cette « beauté altière et impressionnante » connaît un triomphe au Théâtre-Royal de La Haye dans les Huguenots de Meyerbeer. « Onze rappels, avalanche de fleurs » note Le Figaro le 6 octobre. L’année suivante, en 1894, Henriette apparaît dans le Vaisseau fantôme et le journal Vert-Vert précise qu’elle est rappelée dix fois après le second acte lors d’une représentation le 20 avril !
Elle se produit ensuite au Théâtre du Capitole de Toulouse et remporte « un très vif succès dans le rôle de Chimène du Cid ». Nous sommes alors en 1897. C’est probablement à cette époque que Paul Dupuy rencontre Henriette Baréty. Fervent admirateur des actrices et cantatrices, il compte parmi les abonnés les plus assidus du Théâtre du Capitole.
Plus jeune que sa conquête d’une dizaine d’années, Paul Dupuy semble très épris de cette femme décrite par la presse de l’époque comme une « véritable reine de tragédie ». Lorsqu’Henriette réside à Toulouse, elle loge dans son propre appartement. Notre collectionneur amoureux cède à tous ses désirs : les archives dévoilent que c’est lui qui paie les factures de ses robes, parures et accessoires, et qu’il négocie ses cachets d’artiste avec les théâtres où elle se produit. Certains peignes et éventails conservés dans les collections du Musée des Arts Précieux Paul Dupuy lui ont probablement appartenu !
Si Paul et Henriette s’entendent si bien, c’est certainement car chacun retrouve chez l’autre un amour inconditionnel pour l’art. Comme son cher collectionneur, la cantatrice ne vit que pour donner du plaisir à son public. Elle confie à Nîmes-Journal en 1899 qu’elle s’ennuie terriblement lorsqu’elle n’est pas sur les planches… Elle tue alors le temps en s’adonnant au piano ou à la photographie et fait de longues marches dans la ville en attendant la prochaine représentation. Et chaque fois qu’elle monte sur scène, la salle est transportée. On admire sa beauté sculpturale et sa voix qui mêle avec brio « méthode et style » (Le Midi Artiste – 27 octobre 1900). Ses plus grands succès ont lieu au Théâtre du Capitole de Toulouse où, après sa première apparition, elle chante encore pendant plusieurs saisons.
[Elle] a su faire vivre si puissamment, pour notre plaisir, et Valentine et Rachel, et Brunehilde et Elsa et tant d’autres héroïnes. Ses principales créations, que la vaillante artiste avait su toutes marquer d’une empreinte très personnelle, furent au théâtre du Capitole, Dolorès de Patrie, dona Anna de Don Juan, la duchesse d’Etampes d’Ascanio, Béatrix d’Étienne Marcel, Anita de la Navarraise, Santuzza de Cavailleria Rusticana, etc. Son interprétation de la Naverraise lui fut particulièrement un triomphe. Dans ce rôle tout de passion, Mme Baréty, par sa puissance tragique, par le réalisme de son jeu, arrivait à soulever parmi les spectateurs de véritables frissons d’effroi. Cette puissance dramatique était le fond du talent de Mme Baréty.
La Dépêche de Toulouse – 12 juin 1906
La vie de mondaine et de bohème d’Henriette Baréty s’achève par un drame qui met un terme morbide à son histoire d’amour avec Paul Dupuy : elle se suicide en juin 1906 en se tirant une balle dans le ventre. Le fait, curieux et tragique, est largement relayé par les journaux qui nous apprennent non seulement qu’Henriette s’était retirée du théâtre (sans doute car son heure de gloire passé, on ne lui proposait plus les rôles qu’elle attendait) et qu’elle avait un fils lui aussi décédé brutalement !
Très affectée depuis deux ans par la mort soudaine de son fils, sous-officier d’avenir, Mme Baréty tomba dans une neurasthénie profonde ; de plus, son éloignement forcé du théâtre, qu’elle aimait passionnément, l’affligeait beaucoup, et dans un moment d’amer découragement, l’artiste mit fin à ses jours, dans l’appartement qu’elle occupait, 56 allée Lafayette, en se tirant une balle de revolvers au ventre ; Mme Baréty a succombé hier soir, après quatre jours d’une agonie atroce. Le corps de l’infortunée chanteuse sera dirigé demain sur Paris, où se fera l’inhumation.
Le Progrès de la Somme – 14 juin 1906
La Dépêche de Toulouse lui rend un vibrant hommage :
Ce n’est point seulement une chanteuse qui disparaît, mais une véritable artiste.
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Le « Cluny de la Ville rose » ou le « Musée Carnavalet toulousain »
Nous ne connaissons pas la réaction de Paul Dupuy à la mort de sa compagne. Nul doute qu’il est profondément affligé par cette disparition qui laisse un grand vide dans sa vie personnelle. Il se jette de plus belle dans la recherche d’oeuvres d’art et, trois ans après le drame, ouvre une nouvelle ère pour ses collections.
Le constat est clair : les acquisitions s’accumulent, s’entassent, il faut agir ! Notre homme sonde tous les bâtiments à vendre de la ville dans le but de dénicher l’écrin parfait pour exposer et valoriser sa profusion d’objets.
En 1909, Paul s’entiche de l’ancien hôtel de Besson, propriété successive de deux procureurs au Parlement et capitouls de Toulouse : Pierre Martin puis Pierre Besson qui lui laissa son nom (les capitouls, élus, dirigèrent la ville à travers un Conseil du haut Moyen-Âge jusqu’au XVIIIe siècle).
La malheureuse demeure de la Renaissance est dans un état de délabrement avancé ! Qu’à cela ne tienne. Paul Dupuy entreprend de lui rendre sa splendeur passée grâce à une restauration intelligente. Il fait surélever l’ancienne construction en lui ajoutant un troisième étage coiffé de mirandes, des tours typiques de l’architecture méridionale à l’époque classique. Il fait achever la tourelle capitulaire située dans l’angle de la cour intérieure (unique vestige du bâtiment Renaissance d’origine) et redonne à la façade cette teinte rose si caractéristique de sa belle robe de briques !
L’écrin flambant neuf accueille aussitôt ses précieux pensionnaires et devient vite l’un des plus riches musées privés de France. On le surnomme le Cluny de la ville rose ou le Musée Carnavalet toulousain. En effet, Paul Dupuy désire faire profiter de ses trésors, dorénavant étiquetés et mis en lumière, à tous ceux qui manifestent un intérêt pour son travail de collectionneur !
Au premier abord, on pourrait croire qu’il amasse, lorsqu’on découvre la centaine de milliers d’objets qu’il a chinés avant de mourir en 1944. Mais il entend partager ses trésors à la curiosité et l’édification de son prochain. […] Il y reçoit les visiteurs. Sur invitation, sur rendez-vous, ou certains jours sur le simple élan de curiosité. C’est lui ou sa femme de chambre qui mènent la promenade. […] L’hôtel de Besson est sa caverne d’Ali Baba. Le beau ? Pas toujours, ou alors simplement beaucoup. Quelle profusion ! Une anthologie du tout et du rien, perlée sur douze siècles de rang.
Le Figaro – Le beau bazar de Paul Dupuy à Toulouse
Si les Toulousains qui s’aventurent dans le Musée Paul Dupuy sont rares, les savants accourent pour profiter d’une visite en compagnie de « Monsieur le guide-propriétaire-collectionneur-viveur » :
Notre confrère nous a accueillis avec une joie visible […] dans sa vieille demeure fort habilement restaurée. Il y a formé patiemment un véritable musée précieux pour les artistes, les archéologues et les historiens […] où on est stupéfait d’apercevoir, en nombre, les souvenirs toulousains.
Jean de Saint Blanquat
Paul Dupuy ne peut pas s’empêcher de chercher (et d’acheter !) en permanence de nouvelles pièces. Dans les années 1925-1930, l’intégralité de l’espace disponible dans l’hôtel particulier a été colonisé au point que le collectionneur est obligé d’entasser de nouveau. Sous le porche, il rassemble « une série de chaises à porteurs » dont il ne sait pas quoi faire. Le sol pavé de la cour intérieure est recouvert d’un épais tapis de lierre qui sert de matelas de fortune à des chapiteaux et des « débris de vieux monuments » !
Au soir de sa vie, Paul Dupuy prend la décision de léguer à l’État son hôtel particulier avec l’ensemble des collections qu’il renferme. Son testament, rédigé en juin 1935, donne une condition à cette rétrocession : « Les biens donnés en vertu des présentes demeureront spécialement affectés à l’établissement et aux fins d’un musée municipal régulièrement contrôlé, et à l’exclusion de toute autre affectation ».
Paul Dupuy a pris toutes les précautions possibles pour que son musée… reste un musée ! Il s’éteint en paix le 11 décembre 1944. La ville de Toulouse accepte le legs le 6 avril 1948 et le Musée Paul-Dupuy est inauguré l’année suivante, le 14 juillet 1949.
Le Musée des Arts Précieux Paul Dupuy
Depuis la mort de Paul Dupuy, chaque conservateur apporte au Musée sa touche personnelle tout en restant fidèle à l’esprit de son fondateur : collectionner, encore et toujours, des objets précieux et des objets de la vie quotidienne. Dans les années 1950 et 1960, le successeur immédiat de Paul Dupuy, Robert Mesuret, après avoir mis un peu d’ordre dans les acquisitions du collectionneur, poursuit l’enrichissement en développant les arts graphiques. Il n’a même plus besoin de partir en quête de nouveaux objets : on lui apporte donations, dons, legs… sur un plateau d’argent.
Le parement d’autel des Cordeliers, […] des affiches, estampes, lanternes magiques, zootropes, robes de haute couture, décors de ballets… On leur fait de la place à l’hôtel de Besson. Le premier étage est débarrassé pour accueillir le legs le plus précieux : celui d’Édouard Gélis, au service de la maison de chronomètres Leroy, puis horloger que Le Figaro de 1923 surnomme « le roi des montres ». Sa collection de chronographes, horloges, astrolabes en or ou laiton doré est éblouissante.
Le Figaro
En 2019, le Musée Paul-Dupuy ferme pour travaux. C’est l’occasion de redonner une seconde vie à ce lieu atypique en valorisant les collections qui n’ont cessé de s’enrichir… perdant par la même occasion toute cohérence ! Le conservateur en chef Francis de Saint-Genez (que j’ai eu le plaisir de rencontrer), souhaite retrouver l’essence même de la collection du Musée, que les contemporains du fondateur qualifiaient de « précieuse et de curieuse ». L’établissement est rebaptisé Musée des Arts Précieux Paul Dupuy et la scénographie entièrement renouvelée réussit le tour de force de mettre en lumière à la fois la profusion, la préciosité et l’éclectisme !
La nouvelle présentation thématique puise son inspiration dans les Cabinets de Curiosités que les propriétaires des hôtels particuliers du XVIIe siècle se faisaient une fierté de visiter en compagnie de leurs hôtes. Ce parcours ravissant dévoile bien des surprises et renferme bien des secrets… Le visiteur intrigué promène son oeil délicat dans le Cabinet de préciosité regorgeant de trésors médiévaux, d’ivoires, de faïences, de verreries, de textiles, de clefs et de coffres anciens. Sa curiosité est ensuite piquée par les lanternes magiques et les cinématographes du Cabinet de projections avant se laisser happer par le scintillement des vitrines du Cabinet du temps où montres et horloges du XVIIe au XIXe siècles sonnent l’heure d’une délicieuse rêverie mêlant savoir-faire et opulence.
Et si je vous présentais l’une de mes oeuvres préférées ? La Leçon de Chant.
Parmi les pépites du Cabinet de préciosité, il en est une qui ne passe pas inaperçue : un automate de Jean-Eugène Robert-Houdin. Ce n’est pas la rose de la Belle et la Bête qui fleurit sous un immense globe de verre, c’est une étonnante leçon de chant mécanique qui repose sur son socle en bronze !
Sous une ombrelle tenue par un négrillon, une jeune femme vêtue à l’ottomane s’amuse avec un petit orgue mécanique appelé serinette : un instrument servant à apprendre des chansons… aux serins justement. L’oiseau est bien là, à droite, dressé pour pousser la chansonnette ! Lorsque l’air joué par la serinette s’achève, le serin s’anime sur son perchoir et se met à chanter, reproduisant l’air de l’instrument. Un ingénieux mécanisme d’horlogerie permet à l’automate de fonctionner :
Les mouvements de l’oiseau sont donnés par une came et transmis par l’intermédiaire de tubes dissimulés dans la tige verticale du perchoir. La musique est créée à partir d’un tuyau d’orgue
Robert-Houdin fut le plus grand illusionniste du XIXe siècle, l’inventeur des grands trucs de la magie moderne, un scientifique et un inventeur de génie. C’est en 1844 qu’il conçoit La Leçon de Chant. Il est alors déjà célèbre pour ses nombreux automates et va bientôt connaître son heure de gloire grâce aux Soirées Fantastiques du Palais-Royal ! Pour découvrir la vie pleine de mystère et de féerie de cet homme hors du commun, poussez la porte du Cabinet Secret de Plume d’histoire en choisissant votre abonnement : le troisième contenu du mois de mars est un podcast riche en anecdotes qui vous plonge dans l’univers féerique de ce mécanicien fantaisiste.
Pur enchantement que ce podcast sur Jean-Eugène Robert-Houdin ! Quel personnage aux multiples talents, tour à tour inventeur, magicien et éclairagiste, maître de l’illusion. Votre récit est brillamment servi par votre écriture évocatoire et votre intonation si juste. J’ai eu l’impression d’avoir assisté à ses tours de passe-passe. Merci Marie !
Christine, membre du Cabinet Secret
Dans l’une des vitrines du Musée des Arts Précieux Paul Dupuy se trouve aussi exposée l’une des fameuses Pendules mystérieuses du magicien, abondamment commentée dans le podcast du Cabinet Secret, qui vous révèle le mécanisme…
Chers lecteurs, la découverte se poursuit : retrouvez dans la newsletter de Plume d’histoire et sur ma page Instagram, au fil des jours, d’autres anecdotes sur mes objets coup de coeur du Musée des Arts Précieux Paul Dupuy !
Merci à toute l’équipe du Musée et à l’Agence de l’Observatoire pour ce partenariat 🙏
Sources
Une visite guidée dans le Musée en compagnie du conservateur
De nombreux articles de presse
Très belle article sur un homme qui a donné sa superbe collection au musée toulousain portant son nom et prénom que je recommande à tous visiteurs et toutes visiteuses de Toulouse à découvrir. Merci pour ce partage.
Merci à vous pour ce commentaire, en effet je recommande chaleureusement à tous cette visite remplie de pépites !
Article très intéressant ! Récit brillamment rédigé qui déclenche une envie immédiate de visiter le musée Paul Dupuy …
Merci !!