Toujours pleine d’entrain lorsque j’apprends la sortie au cinéma d’une nouvelle fresque historique ou d’une adaptation d’un grand roman de littérature, je déchante très souvent une fois dans la salle, plongée dans le noir face à l’écran. C’est pourquoi je ne me m’attendais à rien en allant voir Jeanne du Barry de Maïwenn (dont j’apprécie par ailleurs d’ordinaire les talents de réalisatrice). Parfois, j’ai de bonnes surprises. Ce fut le cas avec Illusions perdues en 2021, adaptation d’un épisode de la Comédie humaine de Balzac. En ce qui concerne ce film réalisé (et incarné) par Maïwenn, supposé raconter l’histoire de la comtesse du Barry, ce fut une vraie déception ! (Oui, je ne peux pas m’empêcher d’avoir de l’espoir à chaque fois 😅) Laissez-moi vous expliquer.
1. Une réalisation qui ne brille pas par son originalité
La première scène nous met dans le bain. Une séquence interminable montrant Jeanne, enfant, assise en train de se faire peindre dans un champ pour rapporter des sous à maman, la main sur la joue, la bouche ouverte. Je me suis dit… Cela va être long. Une entrée en matière accompagnée d’une voix off assez surprenante au début, puis agaçante, pour devenir franchement insupportable à la fin du film car elle donne l’impression de prendre les spectateurs pour des idiots.
Aucun passage ne fait des étincelles. Aucune scène ne se distingue par une écriture soignée, c’est le moins que l’on puisse dire. Les dialogues sont creux, voire inexistants. Le film pourrait se rattraper par des vues spectaculaires, des plans qui nous laissent éblouis ou des façons de filmer qui interrogent ou qui embarquent dans un univers… Rien de tout cela. Plans fixes et longs, cadrages sans intérêt particulier. Certes, il y a bien la fameuse montée des marches de Jeanne que l’on voit de dos en train de courir. Certes, il y a aussi le plan en hauteur de la grande tablée lors de l’arrivée de Marie-Antoinette à la Cour… Ils sont dans la bande-annonce. Voilà tout ! Quelques vues sur Versailles, heureusement, nous font profiter de la beauté de ce lieu de notre patrimoine sans lequel le film… n’existait pas.
2. La question des acteurs
Qu’on se le dise, entre le visage angélique, d’une immense douceur, de la blonde et pulpeuse Jeanne du Barry, cette beauté de vingt-cinq ans, et le visage anguleux et dur de la brune et quinquagénaire Maïwenn, la ressemblance n’est guère frappante. Comment Maïwenn a-t-elle pu imaginer qu’elle pourrait s’approprier le personnage et retranscrire toute la fraîcheur de la du Barry ? Pourquoi vouloir incarner la jeune comtesse à l’écran si ce n’est pour raconter sa propre histoire ? Car le seul intérêt de la destinée de Jeanne telle qu’elle est présentée dans le film, c’est de montrer l’ascension spectaculaire d’une femme grâce à des hommes plus âgés qu’elle… Ce qui s’avère bien réducteur pour la pauvre comtesse du Barry. Maïwenn affirme d’ailleurs dans plusieurs interview qu’elle se reconnaît dans le destin de Jeanne du Barry, comparant Versailles au monde du cinéma à ses débuts…
Et Louis XV alors ? Entendre Johnny Depp parler la langue de Molière avec son petit accent américain… Cela aurait certainement fonctionné dans un autre film. Mais quelle idée de le choisir pour incarner Louis XV ? L’erreur est cruelle. Ce choix de casting m’a dérangée à chaque prise de parole du souverain. Fort heureusement, que cela soit fait exprès ou non, ses prises de parole sont limitées au strict minimum. Mais du coup, personne ne croit à leur histoire d’amour qui n’est faite que de silences et de non-dits…
Je salue tout de même la belle performance de l’excellent Benjamin Lavernhe qui incarne le valet de Louis XV, seul à apporter un peu d’humanité. Il m’a beaucoup émue dans la scène de la mort du roi (par ailleurs trop longue par rapport au reste du film).
2. Les erreurs historiques du film
Il faut être honnête : je ne m’attendais pas à ce que le film Jeanne du Barry de Maïwenn comble mes attentes de vérité historique. Et je n’ai pas été déçue ! Pour commencer, aucun contexte politique n’est donné. Bon. Pourquoi pas, puisque tout est centré sur la vie à Versailles. C’est d’ailleurs le problème, en réalité. Les courtisans sont dépeints comme des sots qui n’ont aucune capacité de réflexion. Jeanne elle-même pouffe de rire sans arrêt comme une gamine maladroite, elle qui s’exprimait si bien dans la réalité. Maïwenn a-t-elle voulu montrer la vacuité de la vie des courtisans ? Elle a forcé la caricature… Mesdames les filles de Louis XV en prennent pour leur grade. Elles ressemblent aux idiotes et cruelles belles-soeurs de Cendrillon. Certes, la Cour de Versailles n’a pas été tendre avec Jeanne du Barry… Mais les luttes d’influence étaient tout de même plus subtiles. Là, on tombe franchement dans le burlesque lorsqu’on assiste à plusieurs reprises à une scène surréaliste : les courtisans en train exécuter des petits pas à en arrière à toute vitesse pour prendre congé du roi ! C’est rendre un bien piètre hommage à notre beau XVIIIe siècle et à l’art de vivre de l’époque.
L’un des aspects les plus intéressants de la vie de Jeanne de Barry à Versailles concerne son goût exquis, son mécénat de qualité, son intérêt pour les arts décoratifs. Autant vous dire qu’il est balayé par une phrase d’une banalité absolue murmurée par cette voix qui nous suit tout le long du film : « Elle inspira les artistes et les poètes. » Quels poètes ? Je me le demande encore. Peut-être le duc de Choiseul, à l’origine des plus virulentes campagnes de pamphlets à son encontre !
Je suis restée perplexe lorsque survient une (soit-disant) rupture dans la vie de Jeanne du Barry à Versailles. Elle est montrée totalement transformée, assagie, par la mort tragique du jeune Adolphe du Barry, neveu de son ancien proxénète Jean-Baptiste du Barry, qu’elle est supposée considérer comme son propre fils. Cet épisode présenté comme un traumatisme profond qui change complètement la personnalité de Jeanne du Barry (pas du tout) n’a aucun intérêt si ce n’est nous plonger dans l’un des passages les plus longuet du film. Pourquoi montrer une favorite éteinte, déprimée, vieillie, alors que la jovialité et l’optimisme faisaient justement le sel de sa vraie personnalité ? Adolphe du Barry est bien mort prématurément. Cependant, sa mort a eu lieu en Angleterre en 1778. DONC quatre ans après le décès de Louis XV… La faveur versaillaise de Jeanne était depuis longtemps terminée.
Vous aurez compris : je n’ai pas aimé Jeanne du Barry de Maïwenn (si ce n’est pour la merveilleuse musique composée par Stephen Warbeck) ! C’est que, la vraie comtesse du Barry, je la connais bien ! Je lui ai consacré toute la thématique du mois de mai dans l’espace membre du Cabinet Secret de Plume d’histoire. 🗝 Il y a tellement de choses à dire sur cette femme charmante et surprenante qui triompha de l’hostilité de nombreux courtisans et qui connut une seconde vie après la Cour avant de mourir sur l’échafaud ! Tellement de vraies anecdotes passionnantes…
❤️ Si la véritable comtesse du Barry vous intéresse, je vous conseille vivement le Replay de ma conférence d’une heure consacrée à la vie de Jeanne avant Versailles, puis son arrivée et sa présentation à la Cour, pour terminer par les combats qu’elle doit mener ainsi qu’une description de son caractère. 👌 Je n’ai que des bons retours sur mes conférences (nouveau format que vous retrouvez aussi dans votre abonnement du Cabinet Secret) !
Chacun est libre de son opinion, et je respecte pleinement la vôtre. Néanmoins, étant moi-même historienne, je souligne le fait qu’un film est avant tout une œuvre du (7e) Art, et à ce titre permet une libre interprétation de son réalisateur. Tout comme une photographie ou un tableau n’est pas le reflet de la réalité mais l’interprétation qu’en fait le regard du photographe ou du peintre en se posant sur elle. Maïwenn n’est pas historienne, elle est réalisatrice et actrice. Elle nous montre ici avec talent sa vision de Jeanne du Barry. Point n’est besoin de la clouer au pilori pour cela….
Je respecte aussi pleinement la vôtre, mais d’un point de vue purement artistique justement, je n’ai pas passé non plus un moment exceptionnel et j’ai parfois trouvé le temps un peu long !
Quel contraste en effet entre les podcasts que vous nous avez proposés – au travers lesquels vous nous avez fait découvrir chez Mme du Barry une personnalité fort attachante et bien au-delà de l’arriviste – et votre ressenti après le visionnage du film de Maïwenn!
On a bien l’impression à vous lire, et comme vous le suggérez un moment, que la réalisatrice a voulu transposer à l’écran sa propre vie en racontant celle de la dernière maîtresse de Louis XV.
Et c’est là toute l’ambiguïté du cinéma lorsqu’il s’inspire d’un roman ou de faits historiques. Le réalisateur dira qu’il n’est pas là pour copier son modèle, mais pour interpréter selon son tempérament, ses goûts, son génie (?) un sujet déjà traité ou vécu par d’autres, pour en faire une œuvre propre.
Rien à opposer à cela et nombreux sont les grands réalisateurs qui se seront prêtés à cet exercice difficile et qui resteront dans l’histoire du cinéma.
C’est donc à chacun d’analyser ce qu’il a vu, et d’en tirer ses propre conclusions.
En tant qu’historienne et spécialiste affichée du XVIIIe siècle, Marie, vous qui avez tellement travaillé le sujet pour nous présenter vos podcasts sur la comtesse du Barry, je comprends fort bien que vous n’ayez pu qu’être affligée devant la désinvolture de la réalisatrice face au traitement qu’elle aura infligé à la vérité historique.
Et, semble-t-il, la mise en scène elle-même, ne rattrape rien!
Un navet de plus?
Je n’ai pas passé un moment extraordinaire dans la salle, c’est certain, mais je suis heureuse que le film trouve son public !
commentaires très intéressants et avez-vous vu « Les Trois Mousquetaires » moi oui j’ai adoré superbes acteurs tous bien dans leurs rôles beaux décors on attend la suite avec impatience Belle journée
Les Trois Mousquetaires est une sympathique fresque historique, j’ai passé un très bon moment de cinéma, des scènes remplies d’humour et des acteurs assez touchants !
Une petite réaction : j’ai apprécié le film Jeanne du Barry de Maïwenn absolument pas parce qu’il rendait compte de la vérité historique et je suis certaine que telle n’était pas l’intention de Maïwenn mais simplement car comme toujours son cinéma provoque des émotions profondes ,nous restitué la vision d’une écorchée vive, d’une femme éprise d’esthétique et tout cela me suffit pour passer un très bon moment !
Je suis d’accord c’est pour cela que j’aime les films de Maïwenn mais là je n’ai pas ressenti d’émotions profondes justement, c’est vraiment dommage !
Merci de remettre les choses dans le bon ordre 🙂 . C’est toujours un vrai plaisir de vous lire
Merci chère Annie
Oh merci beaucoup !
Bonjour
Eh bien, déjà que je n’étais pas motivé pour aller voir ce film ; après lecture de l’article de Marie, je vais m’abstenir d’y aller !
J’imagine, effectivement, que Johnny Depp en Louis XV est loin d’être crédible….
Bref, je passe mon tour et garde mes sous pour aller voir un film historique digne de ce nom. A ce propos, qu’avez-vous pensé de « Vaincre ou Mourir » diffusé l’année dernière ? Personnellement, j’ai adoré !
Bien cordialement,
Philippe.
Vous êtes une puriste et c est très louable! Cependant ce film ouvre à une créativité certes parfois éloignée de la vérité historique mais qui laisse place à l émotion, à la spontanéité d une Jeanne remarquablement interprétée et à l humanité des personnages. Personnellement, j ai été touchée par cette réalisation « hors des sentiers battus ».
Heureusement que ce film plait à d’autres, c’est le principe même d’avoir des sensibilités différentes, et tant mieux ! Au contraire je n’ai pas trouvé les personnages crédibles dans leur humanité. Par exemple le film L’Échange des princesses qui est sorti en 2017 m’a beaucoup plus émue !
Je suis la première à aller hors des sentiers battus quand je parle d’histoire mais c’est vrai que là je n’ai pas été séduite ni même émue !
Moi aussi je suis déçue après la séance de Jeanne du Barry.
Rien d’historique,une jeanne prostituée un du Barry proxénète, un roi dépressif j’en passe et des meilleurs.
Rien de la vie intéressante et de la curiosité qu’à eu la Comtesse
Oui surtout que je raconte dans ma conférence en ligne que, au contraire, le roi n’a jamais paru si gai et si heureux depuis qu’il a rencontré Jeanne ! C’est dommage !
Exactement c’est ça qui est dommage !
Effectivement, si vous tenez à vous cultiver sur un fait ou un personnage historique, le cinéma n’est pas adapté, nous sommes ici pour nous divertir, pour du spectaculaire, croire à un mensonge qu’est le cinéma, nous faire embarquer, c’est son essence ; la littérature est plus appropiée.
Pour ce qui est de l’âge de Maïwenn pour jouer le personnage, ce n’est pas autant son âge effectif qui importe mais son jeu, le propre du comédien, idem pour sa ressemblance : à quoi ressemblait Jésus, tout le monde l’ignore et s’en moque, c’est le jeu de l’acteur qui nous y fera croire.
La différence, pour moi, est que nous savons très bien à quoi ressemblait Jeanne du Barry !
Bonjour Plume d’histoire,
Je vous suivez il y a quelques années, et je viens de retomber fortuitement sur votre blog, sur cet article exactement. Assez étonnée et déçue de la direction purement mercantile que vous prenez (sans parler de devoir laisser son adresse électronique pour juste accéder aux tarifs complètement prohibitifs au regard du contenu du Cabinet d’Histoire). Je me permets quelques critiques puisque vous vendez du contenu : point de fraîcheur, contrairement à l’argument de vente que vous promouvez à de multiples reprises, vous manquez totalement de naturel (j’ai regardé une vidéo gratuite et écouté un audio gratuit), l’impression générale étant que vous passez un entretien d’embauche (en fait pour nous faire sortir notre Carte Bleue) en annônant votre texte d’une voix monocorde avec force sourires forcés. Ce serait parfait pour s’endormir cependant. Mais là cela fait vraiment un peu trop « techniques commerciales » et malheureusement ça se voit. J’aimais beaucoup vos articles auparavant mais je remarque une baisse de qualité. Dans cet article, que je vous invite à relire et corriger, j’ai noté quelques petits problèmes de formes. Par exemple « le cinéma à ses débuts ». Il s’agit là, des débuts du cinéma, et non pas des débuts de Maïvenn au cinéma, votre jolie plume aurait dû écrire « le cinéma DE ses débuts ». J’ai noté également un cafouillage assez important quand vous mentionnez les petits pas reculés des courtisans prenant congé du Roi, vous ne vous êtes pas relue ? Pour le reste je partage entièrement votre avis sur ce film. Pour info, je ne suis pas historienne, je n’ai même pas mon baccalauréat (pour raisons indépendantes de ma volonté à l’époque de ma scolarité), mais très curieuse et avide de connaissances. C’est pourquoi je trouve vos tarifs très exagérés pour le peu de matière contenue dans vos formats, qui est de plus trouvable gratuitement en quelques clics sur internet ou en bibliothèque, numérique ou physique…bref vous l’aurez compris, je trouve votre démarche assez limite et vous le fais savoir par la présente, ma déception étant réelle, appréciant auparavant beaucoup vos anciens articles (quelques années que je ne vous avez plus lue). Après tout le monde doit gagner sa pitance, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais je trouve tout cet emballage trop mercantile et ça se voit, notamment la fenêtre pour s’abonner au Cabinet qui pope en permanence, devoir s’inscrire pour connaître les tarifs, être toujours renvoyée vers la partie payante et je le répète le contenu fort tenu pour le prix de vente, même pour des personnes ne connaissant pas du tout l’Histoire et le manque de naturel flagrant de vos interventions. Je déplore que votre excellent blog ne soit plus qu’une vitrine pour « appâter le chaland » à sortir sa CB, je me sens même un peu flouée (d’où cette déception assez virulente, ne m’en tenez pas rigueur je vous prie, c’est le jeu du commerce d’accepter un retour client potentiel) d’avoir accrochée à votre blog qui visiblement n’était que les débuts de votre plan-business, un moyen de vous introduire. Je ne doute pas que vous allez effacer ce commentaire très critique, mais je tenais à vous faire part de mes impressions et de ma déception. Et je vous invite à être un peu moins mercantile dans votre emballage et présentation, c’est assez rebutant. Cordialités,
Isa
Bonjour Isabelle,
Détrompez-vous ! D’ordinaire je ne me fatigue pas en réagissant à ce genre de message « défouloir » mais votre commentaire est tellement agressif que je ne peux pas m’en empêcher.
Premièrement votre méchanceté gratuite ne m’atteint pas mais me choque profondément. Que vous n’aimiez pas ma voix, pas ma tête et pas ma façon de faire, cela vous regarde et je m’en moque, mais comment pouvez-vous imaginer coucher tout cela par écrit pour me l’envoyer avec un tel manque de savoir-vivre ?
Heureusement que mes lecteurs et mes abonnés sont profondément bienveillants et heureux de toutes les connaissances que je leur transmets, cela me permet de relativiser un tel manque de sensibilité de la part de gens hargneux comme vous, que je surnomme d’ailleurs, dans ma vie modeste de « personnalité publique »… des trolls.
J’espère que vous ne vous permettez pas d’envoyer à tout le monde des jugements aussi terribles que celui que vous formulez sur mon compte ! Cela pourrait faire beaucoup de mal à des personnes moins solides.
C’est comme si vous vous permettiez d’envoyer un message à une marque de vêtement plus onéreuse que la moyenne pour dire aux créateurs à quel point vous trouvez leur démarche honteuse, en ajoutant pour couronner le tout que leurs vêtements sont laids et qu’ils feraient mieux de changer de business. Qui êtes-vous pour émettre de tels jugements sur la vie et les initiatives des autres ?
Deuxième chose. Mentionner le fait que mon travail ne sert à rien puisque tout est accessible en bibliothèque démontre à quel point vous n’avez absolument pas compris le principe du Cabinet Secret donc je ne vais pas me fatiguer à vous l’expliquer. De toute façon votre jugement est bien arrêté sur le sujet. « Le peu de matière contenue dans vos formats » dites-vous avec hauteur alors que vous n’en faites même pas partie ! Cela pourrait presque être drôle si ce n’était aussi absurde.
Troisième point. D’après vous, je devrais donc continuer à travailler 60h par semaine pour le plaisir, donner toutes ces heures gratuitement comme je l’ai fait pendant très longtemps ? Vivez-vous dans le monde réel ou chez les bisounours ? Après avoir donné pendant des années du contenu gratuit en enchaînant les jobs à côté, j’ai eu envie de vivre de ma passion en me lançant pleinement dans l’Histoire. Proposer quelque chose de nouveau, de frais et d’original (quoi que vous en pensiez !)
C’est extrêmement répréhensible, c’est sûr ! Je ne cherche qu’à soutirer de l’argent à chacun et j’ai planifié cette dimension pécuniaire depuis longtemps, de façon sournoise, c’est tellement évident !
Concernant les tarifs, je me moque assez de votre avis, les consommateurs de gratuit comme vous ne sont pas prêts à payer 15 euros tout comme ils ne paieraient pas non plus si l’abonnement était à 10 euros. Mes abonnés du Cabinet Secret trouvent que le tarif est justement peu onéreux compte tenu de la qualité de mes contenus. Je suis (étrangement ?) plus réceptive aux retours de ceux qui sont légitimes pour en formuler !
Avez-vous déjà vu une marque qui ne fait pas de pub pour toucher sa cible ? La plateforme Secret d’Histoire TV inonde mes réseaux sociaux tous les jours et je trouve cela bien normal.
(PS : « Je vous suivez il y a quelques années ». Vous aussi vous faites des coquilles dans vos messages, cela arrive à tout le monde de temps en temps malgré les relectures !)
Révérences, Marie, La Plume
Oui effectivement chacun a son mot à dire
Bien dit plume
Bonjour,
Votre article m’a étonné. Je vous trouve un peu dur concernant ce film qui m’a plu. En effet, il est peut-être considéré comme plat et non réaliste mais les couleurs, les plans, les costumes, les décors sont un ravissement pour les yeux. Nous voulons avoir davantage de film historiques dans le 7eme arts. Mais je dois dire que j’aime votre esprit critique et votre attachement aux détails. Je découvre votre site au détour de cette article, et je compte bien y voyager en détails pour découvrir vos avis et chroniques.
Merci Margaux pour votre commentaire ! Chaque sensibilité est en effet différente, surtout dans le cinéma et je ne peux m’empêcher de regarder un film qui se veut historique avec un regard un peu critique et une plume un peu mordante !
Certaines personnes estiment que tout leur est dû et que vous êtes à leur service par dessus le marché. Ces mêmes personnes sont aussi mauvaises et agressives envers les autres mais vous avez parfaitement répondu à celle-ci.
La leçon à retenir c’est de ne pas perdre de temps avec des gens toxiques et aigris car rien ne trouvera grâce à leurs yeux.
Alors qu’il y a tellement de choses positives sur lesquelles s’arrêter et qui embellissent la vie ! Au contraire de cette sorte de gens.
Merci pour vos articles, et vos livres. Vous avez apporté beaucoup de positif à travers eux, c’est cela qui compte. Vous avez bien raison de faire ce que vous faites. Bonne continuation à vous !
Merci chère Eva, vous lire est un plaisir et un encouragement !
Vous avez raison mais je vous trouve encore beaucoup trop indulgente. Ce film est d’une médiocrité affligeante : succession de clichés, acteurs pathétiquement franchouillards, attitudes du 21ème siècles transposées et inconcevables au 18ème (Maiwenn roulant une pelle au roi à table devant tout le monde au roi, cheveux en permanence comme si elle sortait du lit, pouffe constamment de rire comme une pétasse…), un Johnny Depp souffrant visiblement de constipation chronique et qui a l’air de s’être trompé de film. L’unique bon acteur Benjamin Lavernhe et la déco (qui ne doit rien à Maiwenn) ne suffisent pas à sauver le film. J’ai renoncé après 1h30.