La reine Victoria attache toute sa vie une grande importance aux célébrations de Noël. Ces quelques jours bénis entre tous réunissent dans une même féerie chaleureuse son amour inconditionnel pour son époux le prince Albert et ses devoirs chrétiens.
Les seules joies d’une princesse
Durant ses jeunes années, la petite princesse Alexandrina Victoria vit dans une grande solitude au Palais de Kensington et attend avec impatience la période qui court du 24 décembre au 5 janvier. Ses deux parentes d’origine germanique lui font découvrir les traditions de Noël de leur Allemagne natale. Des jours de joie et de grâce, saupoudrés d’une pincée de magie !
Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, grand-mère paternelle d’Alexandrina, introduit à la Cour d’Angleterre l’arbre de Noël et la distribution de présents après son mariage avec le roi George III en 1761. Victoire de Saxe-Cobourg, duchesse douairière de Kent, mère possesive et peu démonstrative d’Alexandrina, conserve elle aussi l’habitude de décorer des arbres et d’offrir des cadeaux.
L’année de ses 13 ans, Drina attend avec impatience le rituel de la distribution. Au matin du 24 décembre, elle donne elle-même avec fierté ses propres présents à sa domesticité. Le soir, elle se jette sur son Journal, des étoiles encore plein les yeux, pour décrire l’instant où elle a aperçu « les deux grandes tables rondes sur lesquelles étaient installés deux arbres décorés de bougies et d’ornements en sucre, les présents placés tout autour. J’avais une table pour moi toute seule. »
En 1836, Alexandrina fête Noël au château de Claremont, chez son oncle Léopold, premier roi des Belges. Après onze heures de voiture, la princesse est ravie de déballer ses présents : stimulant son intérêt pour l’Histoire, le souverain a choisi de lui offrir des lettres autographes de Louis XVI et Marie-Antoinette. C’est également l’année de la première oeuvre de charité menée de la propre initiative de la princesse. Drina se rend dans un camp de gitans pour distribuer des objets qui doivent soulager, l’espace de quelques jours, la misère de leur quotidien.
La nostalgie du prince Albert
L’année suivante, Alexandrina monte sur le trône sous le nom de Victoria Iere. Jusqu’à son mariage moins de trois ans plus tard, en février 1840, avec l’amour de sa vie le prince allemand Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, Noël se déroule au palais de Buckingham. C’est ensuite l’imposant château de Windsor, situé à 50 kilomètres de Londres, que le couple et leurs enfants privilégient.
Pour satisfaire son époux chéri, la reine est prête à tout. D’abord à subir d’innombrables grossesses, qu’elle vit fort mal, pour lui donner la famille nombreuse dont il rêve. Une vie de famille qui n’est pas toujours de tout repos car certains enfants de la reine Victoria sont atteints d’hémophilie… Toujours est-il que la souveraine prend en revanche un plaisir infini à perpétuer les traditions germaniques de Noël auxquelles Albert est très attaché. Elle sait comme son Allemagne lui manque et à quel point il rêve de voir ses propres enfants réunis dans une ambiance chaleureuse autour de l’arbre décoré.
Après la naissance du premier de leurs neuf enfants en novembre 1840, une petite princesse surnommée Vicky, Victoria et Albert passent leur premier Noël ensemble. Le prince écrit depuis Windsor à son frère Ernest : « Nous avons passé très agréablement le réveillon de Noël. Trois arbres ornaient la salle et tout le monde était joyeux et heureux. L’année prochaine, la petite sautera autour de l’arbre, comme je le faisais il n’y a pas si longtemps. » Le 24 décembre 1842, Albert écrit encore à son père :
C’est la chère veille de Noël, pendant laquelle j’ai si souvent écouté avec impatience ton pas, que nous suivions jusque dans le salon des cadeaux. Aujourd’hui j’ai deux enfants à moi auxquels offrir des présents.
Le prince note avec une grande tendresse « l’émerveillement heureux » qui se dessine sur le visage de Vicky et de son frère Edouard (surnommé Bertie) devant « l’arbre de Noël allemand et ses bougies étincelantes ». La reine note encore dans son Journal combien son mari est ému lorsque le 31 décembre, une fanfare de trompettes retentit comme le veut la coutume en Allemagne :
[Il] pâlit, les larmes aux yeux, et me serra très chaleureusement la main. Cela me toucha aussi, car je sentais qu’il devait penser à son cher pays natal, qu’il avait quitté pour moi.
C’est ainsi que les Noëls à Windsor, qui revêtent une importance capitale pour le bien-être du prince Albert et l’épanouissement de sa vie de famille avec Victoria, deviennent une véritable institution. C’est d’ailleurs aussi une princesse allemande qui sera à l’origine de l’introduction de l’arbre de Noël à la Cour de France.
De l’art de décorer les arbres royaux
Albert fit apporter des petits sapins de Cobourg et transforma les Noëls de la famille royale en évènements semi-publics. La mode était lancée, vulgarisée par les nouveaux journaux illustrés.
Stanley Weintraub
Tandis que la tradition des cartes de Noël prend son essor grâce à Victoria, qui standardise la poste anglaise (accélérant et facilitant l’envoi des lettres), le couple royal donne l’opportunité au public de venir admirer la décoration du château de Windsor. La presse, sur laquelle règne le magazine The Illustrated London News, dépeint dans le menu détail les festivités royales. Ce Noël à l’allemande est ensuite rapidement copié dans les foyers de classe moyenne qui croissent à travers toute la Grande-Bretagne.
De nombreux contemporains, qu’ils soient journalistes, simples visiteurs ou domestiques, décrivent l’ambiance féerique qui règne dans les appartements du château. The Illustrated London News consacre un paragraphe entier à l’arbre de Noël préparé pour les enfants du couple royal, assortissant sa description d’une belle gravure :
L’arbre employé pour cette fête est un jeune sapin […] à six rangées de branches. Sur chaque étage sont disposés une douzaine de cierges de cire. Aux branches pendent d’élégants plateaux, paniers, bonbonnières et autres réceptacles à friandises, de toutes formes et de toutes couleurs, plus beaux les uns que les autres. Des gâteaux fantaisie, du pain d’épices doré et des œufs fourrés de friandises sont également suspendus aux branches par des rubans de différentes couleurs. L’arbre, qui se dresse sur une table recouverte de damas blanc, est soutenu à la racine par des piles de bonbons immenses et par des jouets et des poupées de toutes tailles. […] Au sommet de l’arbre se dresse la petite figure d’un ange, aux ailes déployées, tenant dans chaque main une couronne.
The illustrated London News – 23 décembre 1848
Plusieurs arbres sont ainsi dressés dans les différentes pièces du château la veille de Noël. Certains, notamment ceux qui décorent le buffet de la salle à manger royale et les trois salons privés de la reine, ne sont pas accessibles aux curieux. Seuls les domestiques et les invités de Victoria ont l’insigne honneur de déambuler avec elle de salon en salon pour admirer ces arbres immenses illuminés de bougies, aux branches parsemées de fausse neige très réaliste et ornées de cierges, de noix dorées, de bonbons colorés, de colliers d’amandes et de raisins secs, ou encore de petits gâteaux suspendus par des rubans et des guirlandes de papier.
Victoria et Albert instaurent une tradition de couple très touchante : c’est la reine qui décore l’arbre du prince, qui fait de même avec celui de son épouse. Ceux des salons royaux, des enfants et de la duchesse douairière de Kent sont pris en charge par M. Mawditt, confiseur attitré de Victoria !
Plus les années passent, plus la décoration gagne en originalité et en sophistication. En 1860, on décide de décrocher les lustres des plafonds pour suspendre des arbres à leur place ! Ce sont donc des sapins de Noël brillant de mille feux qui font scintiller les salons privés de la reine, répondant délicieusement aux autres, plus petits, qui garnissent les tables.
Des présents à gogo sous l’arbre de Noël de la famille royale
Dans la pure tradition allemande, Victoria et Albert choisissent de s’échanger leurs cadeaux le soir du 24 décembre. La reine aime particulièrement sélectionner les surprises pour son mari. Elle y consacre beaucoup de temps et beaucoup d’argent. En 1859, c’est un recueil de poèmes d’Alfred Tennyson, poète officiel de la Cour que le prince Albert apprécie beaucoup. La reine inscrit sur la première page : « À mon bien-aimé Albert, de sa femme toujours dévouée et aimante, VR [Victoria Regina], Noël 1859. » Le couple prend aussi l’habitude de s’offrir mutuellement des peintures ou des statues qui viennent enrichir la précieuse collection d’art d’Albert, l’un de ses principaux centres d’intérêt.
Puis les enfants sont menés chacun devant une table ornée d’un sapin, avec la montagne de cadeaux religieusement étiquetés par la reine, qui s’entassent comme dans la caverne d’Ali-baba. En 1850, Victoria note dans son Journal : « Les 7 enfants furent ensuite emmenés devant leur arbre, sautant et criant de joie en découvrant leurs jouets et autres cadeaux ; les garçons ne pouvaient penser à rien d’autre qu’à l’épée que nous leur avions donnée ».
George Byng, vicomte de Torrington, l’un des Lords de service auprès du couple royal, offre un récit intime de l’échange des cadeaux en décembre 1860 :
Dans ces pièces [appartements privés] étaient réunis tous les cadeaux que les membres de la famille royale devaient s’offrir mutuellement. […] Je n’ai jamais vu de spectacle plus agréable. C’était la royauté oubliant se pompe et devenant par les paroles, les gestes et les actes notre égale. […] Les lords, les gentlemen, la reine et les princes riaient et parlaient, oubliaient de s’incliner et se tournaient le dos à tout propos. Les petites princesses, qui, en temps ordinaire, osent à peine lever les yeux vers le Lord de service, montraient de la façon la plus charmante à toutes les personnes sur qui elles parvenaient à mettre la main les trésors qu’elles avaient reçus…
Stanley Weintraub
Le prince Arthur fait semblant de tirer sur son père avec le fusil qu’il vient de déballer, assurément choisi par Albert. Lorsque les enfants quittent le nid, Victoria maintient la tradition des cadeaux qui sont échangés à distance. Artiste accomplie, la reine prend l’habitude d’offrir ses dessins et ses aquarelles, notamment à sa fille aînée Vicky. La princesse ne cesse aussi de répéter dans ses lettres écrites depuis Berlin à sa mère que la viande d’Angleterre lui manque. Victoria décide donc une année de lui faire envoyer d’énormes morceaux de bœuf comme présents de Noël !
Les domestiques ne sont jamais oubliés. Il y a des cadeaux pour chacun des membres de la domesticité royale, ainsi que pour leurs familles qui logent au château de Windsor et dans ses nombreuses dépendances.
Le soir du 24 décembre, tous les serviteurs et leurs proches sont invités dans le grand hall de style troubadour, la plus grande pièce du château de Windsor, décorée pour l’occasion d’un immense arbre de Noël. Tout autour sont disposés les présents. Comme pour ses enfants, la reine prend soin d’inscrire le nom de chacun sur un bout de papier.
En 1847, la jeune demoiselle d’honneur Eleanor Stanley raconte à sa mère qu’en lisant son nom elle a découvert une chaîne en or contenant un médaillon en forme de coeur entièrement décoré des diamants. George Byng décrit lui aussi ses présents de l’année 1860 : « J’ai reçu une bonne quantité de boutons de col, manchettes et gilet, fort beaux, en or [et] un calepin de poche. »
Chacun reçoit encore diverses gravures de la reine et de sa famille ainsi que des gâteaux en pain d’épices. Les enfants distribuent des cartes de Noël de leur propre fabrication puis la joyeuse compagnie s’engouffre dans les appartements royaux pour admirer la décoration des pièces.
Dans les cuisines du château de Windsor !
Du 24 décembre au 5 janvier, les cuisines du château de Windsor connaissent un va-et-vient permanent, de jour comme de nuit. Certaines confections spéciales marquent les esprits, comme le gâteau réalisé pour l’épiphanie de l’année 1849, reproduit en gravure dans un numéro de The Illustrated London News en 1987. Cette pièce énorme de plus de 70 centimètres de large, entièrement décorée de papier doré, représente sur son sommet une fête champêtre du XVIIIe siècle !
Plus que les pâtissiers, ce sont les rôtisseurs qui sont en état… d’ébullition. Car c’est bien la viande qui est la reine des festivités. L’écuyer Lord Torrington, autorisé à assister à la préparation du festin de Noël en 1860, raconte sa visite des cuisines. Il découvre avec ébahissement un spectacle digne du XVe siècle : 150 dindes sont en train de rôtir, encadrées d’une tête de sanglier et d’une gigantesque pièce de bœuf. On fait aussi cuire des agneaux destinés à nourrir les ouvriers des domaines royaux. Aux amis de la famille royale, on expédie des tourtes très particulières qui nécessitent des heures de préparation :
Elles étaient faites de dinde, de poulet, de faisan et de bécasse, chaque animal devant être désossé puis farci aux truffes. La bécasse était mise à l’intérieur du faisan, le faisan à l’intérieur du poulet et le poulet à l’intérieur de la dinde. La dinde était ensuite emballée avec de la farce et une pâte très riche, faite de sorte que lorsque la tourte était tranchée, chaque morceau avait la saveur de chacune des viandes.
The Illustrated London News – 2 novembre 1987
Le personnel de cuisine n’est pas oublié non plus : il se régale de pudding aux prunes, de tartelettes et de marrons grillés. Une tradition supplémentaire veut que le vice-roi d’Irlande envoie à la reine à l’occasion des fêtes une tarte à la bécasse. Celle de l’année 1860 est composée de plus de 100 volatiles, la rendant digne des grands banquets de la Renaissance ! Lord Torrington conclut en avouant que ce repas « fut véritablement merveilleux. Je ne sais, à vrai dire, comment il se fait que j’ai survécu pour le raconter. »
Personne ne peut alors se douter qu’il s’agit du dernier repas de Noël du prince Albert. En ce mois de décembre 1860, illuminé par un beau soleil qui fait scintiller le givre, le couple royal se félicite des fiançailles de sa seconde fille, la princesse Alice, au prince Louis de Hesse.
Un bonheur de courte durée. L’année suivante, 11 jours seulement avant Noël, le prince Albert s’éteint. Effondrée, Victoria écrit à sa fille Vicky en Prusse : « Je ne veux plus jamais penser à Noël. J’ai éloigné tous ces souvenirs de mon esprit. » Désormais, la reine célèbrera Noël à Osborne, loin des fantômes du bonheur révolu qui hantent le château de Windsor, se refusant d’abord à le fêter dans la joyeuse tradition allemande.
La reine Victoria sans le prince Albert
Après une période de dépression profonde, le caractère naturellement énergique et enjoué de Victoria reprend le dessus. En 1872, la reine surpervise personnellement l’érection de deux arbres de Noël à Osborne, ainsi que l’achat et la distribution de cadeaux pour 300 serviteurs de sa maison.
Un nouveau coup du sort la fait replonger quelques mois dans la dépression lorsqu’en 1878, sa fille la princesse Alice décède à l’exacte même date que le prince Albert… Mais l’esprit de Noël, attaché à la figure de cet époux disparu, devient comme un hommage que Victoria se réjouit de rendre chaque année à l’être aimé. Au milieu des pesanteurs d’une vie de Cour devenue fort ennuyeuse, la période de Noël lui redonne un certain attrait et reste l’une des activités favorites des courtisans.
En 1894, Victoria est entourée le jour de Noël de ses serviteurs et de leur famille, ainsi que de ses propres enfants et désormais petits-enfants. Depuis son fauteuil roulant, elle remet des cadeaux à toute la maisonnée. Marie Mallet, dame d’honneur, reçoit par exemple « un service de grandes cuillères en vermeil, le livre de poche habituel » et le fameux bonhomme en pain d’épices, Victoria tenant à respecter la coutume introduite par Albert. Tandis que la famille royale se retire, les domestiques se ruent sur l’arbre de Noël et se partagent le butin restant !
Ces festivités relatées par la presse, comme le quotidien touchant d’une famille idéale, ne sont pas toujours de tout repos. Le caractère difficile de Victoria, qui s’accentue avec l’âge, et sa mésentente avec plusieurs de ses enfants, causent des discordes de plus en plus fréquentes. Les relations sont particulièrement tendues entre Victoria et son héritier Bertie, qui préfère fêter Noël avec son épouse Alexandra.
Chez les filles, c’est la princesse Louise qui pose problème. Considérée comme la plus jolie et la plus indépendante des princesses royales, Louise possède un tempérament d’artiste un peu rebelle qui déplaît fortement à Victoria. La reine, qui aime tout contrôler, s’agace lorsque la princesse s’imagine qu’elle peut moderniser à sa guise l’organisation des festivités.
Les serviteurs royaux se souvenaient des querelles constantes qui éclataient entre les deux femmes sur la façon dont les pièces devraient être décorées.
The mystery of Princess Louise, queen Victoria’s rebellious daugther
Victoria s’indigne encore davantage lorsque Louise ose sélectionner dans son dos et sans son aval les cadeaux qu’elle souhaite offrir au personnel. Le comble est atteint à Noël 1866. La jeune princesse de dix-sept ans, bien au fait de l’appétence des domestiques pour le tabac, se souvient aussi que du vivant de son père, ils étaient obligés de se cacher pour fumer afin de ne pas l’indisposer. Louise considère que la mort d’Albert leur rend la liberté de fumer comme bon leur semble. Elle offre donc à chacun d’entre eux des pipes et des étuis à cigares !
Victoria se sent outragée. Comment sa fille peut-elle encourager un tel vice, prendre des décisions par elle-même et bafouer par la même occasion la mémoire de son père ? Ce scandale cause un vrai remue-ménage dans la famille. À tel point que Bertie, le prince héritier, fumeur compulsif, envoie à sa soeur une lettre de soutien, regrettant de ne pouvoir l’arracher aux griffes de leur mère avec laquelle il s’entend aussi très mal :
J’aimerais que tu puisses passer un jour un Noël avec nous. Comme cela serait plaisant et amusant ! Je pense que tu as très bien fait d’acheter des pipes et des étuis à cigares aux serviteurs.
Ce ne sont néanmoins pas les dissensions familiales qui sont retranscrites dans la presse mais les actions charitables de la souveraine. Jamais Victoria n’oubliera ses obligations chrétiennes envers les pauvres. Chaque année, des objets et de la nourriture sont distribués, parfois par les princes et les princesses, dans le grand centre équestre de Windsor.
En 1899, alors que la guerre fait rage en Afrique du Sud et que de nombreux soldats anglais sont mobilisés très loin de leur famille, la reine rompt sa propre promesse de ne plus jamais remettre un pied à Windsor pendant les festivités de fin d’année. Victoria organise dans le grand hall du château un thé de Noël pour les épouses et les enfants des militaires au front. Les énormes arbres de Noël chargés de cadeaux font leur grand retour, tandis que la table croule sous les pièces de bœuf rôti à la broche et les petits pâtés, en nombre suffisant pour nourrir 700 personnes. Les domestiques et les membres de la famille royale aident la reine de quatre-vingts ans, soutenue par son fauteuil roulant, à distribuer les présents. Une vision touchante de la famille royale réunie pour soulager avec candeur la misère de son peuple !
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Sources
Victoria, une biographie intime, de Stanley Weintraub
Victoria, reine d’un siècle, de Joanny Moulin
The mystery of princess Louise : Queen Victoria’s rebellious daughter, de Lucinda Hawksley
The Illustrated London News : 23 décembre 1848 et 2 novembre 1987
C’est toujours un plaisir que d’entrer grâce à vous dans l’intimité des souverains du passé…pour nous rendre compte qu’ils avaient une vie familiale peu différente de celle de la plupart d’entre nous!
C’est ce qui les rend humains
Merci pour ce bel article Marie ! J’ai profité de ma pause au travail pour le lire, j’ai eu la sensation de voyager dans le temps et les lieux, pourtant assise avec un café, vêtue de ma tenue d’infirmière….
Vous avez illuminé mon après-midi !
Je vous souhaite un très joyeux Noël
Merci pour votre enthousiasme, et je suis vraiment heureuse de vous savoir dans le Cabinet Secret ☀️
Merci pour cet excellent article qui tombe à point nommé pour les fêtes de Noel
merci beaucoup pour ce partage historique très enrichissant.
Merci à vous !
Merci pour cet article, toujours très intéressant.
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Chère Monique, vous êtes inscrite au Cabinet Secret, distinct du site Plume d’histoire